Google Play Music débarque en France et s'attaque à Deezer

Google Play Music débarque en France et s'attaque à Deezer

Publié le 9 août 2013

Le monstre américain étend son empire et vient conquérir le marché musical sur le web Français. Une nouvelle plate-forme d’écoute de musique en illimité est disponible depuis hier. Une annonce qui ne réjouit pas son principal concurrent, le Français Deezer.
google_logo_682_571408aLe roi du web repart en quête de victoire. « Google Play All Acces « , la plate-forme musicale en ligne du groupe américain, est disponible sur internet depuis hier, jeudi 8 août. Une entrée fracassante sur le marché français de l’écoute de musique en ligne, qui promet de faire du bruit.
Lancé en mai de l’autre côté de l’Atlantique, le service de Google donne accès à « des millions de titres » de majors ou labels indépendants, sur de nombreux supports, appareils Androïd notamment . Comme ses principaux concurrents, le groupe a misé sur un abonnement de moins de 10 euros par mois. Comptez en l’occurrence, 7.99 € pour un accès illimité à des radios interactives personnalisées et sans publicités.
Et comme tout bon vendeur qui se respecte, Google offre le premier mois « d’essai gratuit ». Puis propose une première offre à 7.99€ , si celle-ci est souscrite avant le 15 septembre, bien sûr. Dans le cas contraire, l’abonnement atteindra les 9.99 € par mois. Le tout, pour prendre des parts de marché de ses concurrents Deezer et Spotify… en douceur.

Concurrence déloyale

Cette nouvelle offre de streaming vient mettre un sacré désordre sur le marché Français. En effet, la startup Française, Deezer, c’était imposé comme le leader dans son domaine, depuis 2007. En effet, le seul concurrent répertorié était le suédois Spotify.
L’apparition de Google dans ce domaine est donc un nouveau défi pour Deezer. Quant au groupe américain, qui s’était déjà imposé comme leader en France de la musique gratuite avec le rachat de Youtube en 2006, ce n’est qu’une nouvelle conquête. Ajouter à son activité de vente de films et de livres. Un accessoire de plus pour cette société qui contrôle déjà internet du bout des doigts.

Noëmie Beillon

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