Canal + veut profiter de l’esprit startup

Canal + veut profiter de l’esprit startup

Publié le 10 décembre 2013

 Le groupe Canal + crée Canal Start, un incubateur qui poussera trois à cinq jeunes entrepreneurs par an.

Canal + lance un incubateur

Canal + lance un incubateur


L’esprit startup est-il compatible avec Canal + ? Oui, à en croire le groupe télévisuel qui annonce la création de Canal Start, un incubateur dédié aux entrepreneurs évoluant dans le secteur audiovisuel. Un premier appel à candidatures devrait d’ailleurs être lancé dès aujourd’hui.
Des entrepreneurs qui, bien évidemment, doivent faire preuve de créativité pour espérer taper dans l’œil des responsables de Canal Start. « Nous sommes ouverts sur les domaines d’action, que ce soient la vidéo, la mobilité, les objets connectés, la réalité augmentée, l’ergonomie, le CRM, la “big data”, les réseaux sociaux ou encore la recommandation, à partir du moment où ces projets sont innovants », explique d’ailleurs sur les Échos, la Directrice des nouveaux contenus, Fabienne Forquet.

« accès à l’ensemble des talents du groupe »

Les entrepreneurs intéressés devront passer devant le comité d’investissement qui sélectionnera les startups. Des choix qui seront réalisés en fonction bien évidemment du projet, mais aussi de la qualité des équipes et des débouchés potentiels sur le marché. Au final, entre trois et cinq sociétés pourront bénéficier du label Canal Start.
À noter que les entreprises choisies ne disposeront pas d’un espace physique, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de Canal +. En retour, « elles auront accès à l’ensemble des talents du groupe et pourront tester leurs produits, en direct, sur nos bases d’abonnés et bénéficier des retours », indique Fabienne Fourquet.

Des tickets entre 100 000 et 150 000 euros

En clair, l’objectif pour le groupe Canal + est bien de bénéficier de l’esprit startup, afin de rendre encore plus innovants ses équipes. Des participations financières pourront également exister. Des tickets qui devront varier entre 100 000 et 150 000 euros, sans pour autant qu’ils soient systématiques.
Les entrepreneurs sont pérvenus

 Tancrède Blondé

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