Stanislas de Bentzmann, président de CroissancePlus : ses propositions face à une France en déclin

Stanislas de Bentzmann, président de CroissancePlus : ses propositions face à une France en déclin

Publié le 12 décembre 2013

La France est en déclin, c’est en tout cas le sentiment de 74% des Français, d’après un sondage réalisé par l’institut Ipsos pour Lire l’économie et Le Monde, à l’occasion de la 15e Journée du livre d’économie. Remettre la France et ses entreprises sur les rails de la Croissance, voilà comment nous pourrions résumer l’ambition et le rôle de notre invité du jour. Des entrepreneurs, il en veut plus, de l’emploi il en veut plus, de la croissance, il en veut plus.
Président de Devoteam et du Groupement d’entrepreneurs CroissancePlus, Stanislas de Bentzmann est avec nous pour 30 min pour aborder les combats qu’il souhaite mener en tant que nouveau président de CroissancePlus, et les solutions qu’ils souhaitent apporter pour faire de ses projets une réalité concrète.
Sur le style de sa présidence, à l’image de Pierre Gattaz, élu président du Medef, Stanislas de Bentzmann fait place à l’importance du combat, notamment sur les marges brutes des entreprises qu’il faut améliorer. Effectivement, »on s’enfonce dans une situation où plus personne ne gagne d’argent, ni les ménages, ni l’État, ni les entreprises » explique t-il. Si l’économie mondiale donne des signaux plutôt favorables de reprise, « nous ne repartirons pas si nous ne reconstruisons pas notre capacité économique ». Avec à une fiscalité écrasante, les entreprises sont 7 à 10 points de marge en dessous de ce qui serait nécessaire pour muscler notre économie.
Pourtant, à ceux qui diraient qu’on ne peut pas entreprendre en France, Stanislas de Bentzmann répond que les chiffres démontrent le contraire, et que pour démarrer il vaut mieux être dans son écosystème. IL conseille tout de même de se tourner rapidement vers l’international pour aller chercher la croissance. Alors que se tient la conférence LeWeb à Paris pendant trois jours, il précise que l’avenir de notre pays est dans les startups, l’innovation et le bouillonnement d’énergie qui s’y trouvent. Si on laisse les startups grandir dans notre pays, c’est là où se situe la création d’emploi et de richesse la plus importante : la seule solution pour rester à notre place.
Pour conclure , il nous donne son avis sur les échanges de Tweet entre Xavier Niel et Arnaud Montebourg. L’occasion pour lui de Tweeter également au ministre du redressement productif ce qu’il tient à lui dire : « qu’il s’intéresse aux entreprises, moins dans la communication, mais dans un travail de fond ».

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