5 conseils bêtes et méchants pour éviter d'être piraté

5 conseils bêtes et méchants pour éviter d'être piraté

Publié le 12 février 2014

piratage

Encore trop d’entreprises se font pirater leur système informatique. Alors qu’il suffit de presque rien pour éviter l’essentiel de ces actions malveillantes.
« C’est bizarre, je ne retrouve plus mes données ». Au début, vous croyez être sous l’emprise de l’inattention. Mais, au bout de deux heures de recherches, vous arrivez à ce constat terrible : « je crois que je me suis fait pirater ». Incroyable ! Vous n’êtes pourtant qu’une PME tout ce qu’il y a de plus normal. Rien à voir avec un géant de l’informatique…

Oui, mais voilà. Les pirates informatiques n’ont pas ces élégances. S’ils peuvent acquérir votre fichier client, vos coordonnées bancaires, et, pourquoi pas, vos codes d’accès Facebook, ils ne vont pas se gêner. Alors oui, dans l’absolu, il y a toujours des super-hackers, des personnes si sophistiquées dont il vous sera bien difficile de vous protéger complètement. Mais avant d’en arriver là, essayez d’appliquer ces cinq règles bêtes et méchantes.

Piraté pour ne pas s’être déconnecté

Combien de fois êtes-vous allé sur votre compte Gmail ou Facebook dans un hôtel sans vous déconnecter par la suite ? Ah, parce que vous croyez qu’en refermant votre ordinateur portable avant de vous endormir, vous avez éteint toutes menaces de piratage ?

NON, NON et NON. À moins d’être sûr du réseau, éteignez convenablement votre ordinateur ou déconnectez-vous. Même si ce n’est que pour une dizaine de minutes, n’ayez jamais la paresse de réécrire votre mot de passe.

Piraté pour ne pas avoir sécurisé son Wi-Fi

Même si vous n’y avez jamais pensé, sachez qu’à partir du réseau Wi-Fi, on peut savoir beaucoup de choses sur vous et votre activité. Aussi, prenez garde lorsque vous « prêtez » votre réseau à un client. Si possible, faites-le sur un réseau séparé. Quoi qu’il en soit, protégez le réseau Wi-Fi du bureau avec un mot de passe solide (majuscule, minuscule, lettre, chiffre, etc…).

Même chose sur les réseaux publics. Assurez-vous d’avoir bien mis à jour vos logiciels de sécurité. Enfin, évitez d’aller sur votre compte bancaire ou sur l’admin de votre site internet. C’est mieux pour vous et l’entreprise.

Piraté pour ne pas avoir mis à jour son mot de passe

Ça a l’air bête et pourtant…. Selon une étude IFOP en partenariat avec Dashlane, 87% des acteurs de e-commerce enregistrent encore des mots de passe « basiques » comme « 123456 » ou, plus fous encore « motdepasse ». Non, encore une fois non, vous ne pouvez plus faire ça et vous étonnez, après, de lire sur votre relevé bancaire d’avoir acheté pour 8500 euros d’écrans plats à Bali.
Alors, arrêtez les mots de passe de passe composés de vos initiales et de votre année de naissance. Vous n’imaginez pas à quel point il est facile de deviner un mot de passe aujourd’hui.Surtout à l’heure des réseaux sociaux où votre état civil est affiché.

Piraté pour avoir téléchargé sur un site inconnu

Et non, ce n’est pas faire preuve d’indépendance d’esprit que de télécharger un document quelconque sur un site inconnu. C’est juste une mauvaise idée. Vous voulez écouter de la musique ? Allez sur Youtube, Deezer ou Spotify. Et, non, n’installez pas les logiciels que votre ordinateur télécharge tout seul. C’est probablement un cheval de Troie, sorte d’ancêtre dans le panthéon des virus informatiques.
Rappelez d’ailleurs cette règle à votre équipe. S’ils ne téléchargent jamais ce genre de logiciels chez eux, ils peuvent très bien tenter l’aventure aux heures de bureau. L’humain est ainsi fait. D’ailleurs, si votre budget vous le permet, réfléchissez à vous doter d’un logiciel antivirus digne de ce nom. Quitte à dépenser de l’argent, autant le faire pour une bonne cause.

Piraté pour avoir cliqué là où il ne fallait pas

« Check this out ». À la vue de cette énigmatique invitation dans votre boite mails, refusez sans vous posez de questions. Même si le mail vient de votre mère chérie. Son compte a été piraté. Oui, pour tous les habitués d’internet, c’est un triple pléonasme de rappeler cela, mais il y a encore des gens assez fous pour cliquer sur ce genre de lien. Alors, faites passer le mot.
De même, si vous recevez le mail d’une personne en « fin de vie » qui, ô miracle de la providence, veut partager sa fortune avec vous, passez votre chemin. Ne répondez même pas pour vous moquer. Un simple e-mail et vous êtes dans un listing de personnes mal intentionnées.

Bref, n’ouvrez pas les mails suspects. Si vous n’êtes pas sûr, faites deux trois recherches sur le Net. Pas plus de cinq minutes vous suffiront pour savoir si c’est un virus qui circule ou non.

Tancrède Blondé

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