Entreprise d'Avenir Méditerranée: Capsum encapsule les cosmétiques

Entreprise d'Avenir Méditerranée: Capsum encapsule les cosmétiques

Publié le 3 mars 2014

Cette semaine encore, nous retrouvons les lauréats du Prix de l’Entrepreneur 2013 organisé par EY et l’Express. Aujourd’hui, nous échangeons avec Sébastien Bardon, fondateur et dirigeant de Capsum, entreprise lauréate du Prix Entreprise d’Avenir Méditerranée. En quelques chiffres, Capsum c’est 25 personnes, 32 brevets et 3 millions d’€ de chiffre d’affaires. Quel est le secret de cette réussite ?

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Capsum est une société spécialisée dans le développement et la fabrication de produits cosmétiques innovants, puisque l’on parle d' »encapsulation ». La volonté de Sébastien Bardon et de ses équipes était de « réinventer complètement la manière dont les ingrédients en cosmétique et les produits cosmétiques sont fabriqués ». D’où l’idée de fabriquer des produits cosmétiques goutte à goutte, à base de perles qui protègent les actifs et applicables sur la peau sans laisser de résidu.
Capsum a donc commencé par déposer ses 32 brevets en France pour d’abord se développer à l’international; ce qui explique le fait qu’aujourd’hui les 2/3 de son chiffre d’affaires soient réalisés à l’étranger. L’entreprise a adopté une stratégie de diversification des pays ciblés en se développant dans au moins 1 pays par continent afin d’équilibrer la typologie de ses clients.
Sébastien Bardon nous livre les investissements financiers et humains dont l’entreprise a bénéficié pour son développement. Un travail qui a su porter ses fruits en termes d’innovation et de design puisqu’en 2012 déjà, Capsum recevait le Trophée de l’innovation INPI National section Design.
Lors de nos questions flash, Sébastien Bardon nous a livré le produit phare de Capsum, fabriqué à base d’extraits. La citation qu’il a le plus utilisée au démarrage de Capsum est « La simplicité est la complexité résolue ». En effet, « Capsum était un laboratoire scientifique et les scientifiques ont tendance à tout rendre complexe, mais quand on entreprend il faut simplifier ». Enfin, s’il était nommé ministre des PME, il essayerait de convaincre le ministère des Finances de n’appliquer le crédit d’impôt recherche qu’aux sociétés en création.

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