Enaco: 1ère école de commerce en e-learning et Entreprise d'avenir

Enaco: 1ère école de commerce en e-learning et Entreprise d'avenir

Publié le 7 avril 2014

Chaque semaine dans « Chroniques de réussites », nous recevons un entrepreneur de talent puisque tous nos invités sont lauréats régionaux ou nationaux du Prix de l’Entrepreneur de l’année, organisé par EY et l’Express. Aujourd’hui, c’est avec plaisir que nous accueillons la fondatrice de l’entreprise lauréate de la région Nord de France, dans la catégorie Entreprise d’avenir 2013, à savoir Hélène Lejeune. Hélène Lejeune a fondé et dirige donc l’entreprise Enaco, la première école de commerce en ligne en France.

Vous aimerez aussi


Pour présenter brièvement cette société en quelques chiffres, Enaco regroupe pas moins de 7 000 étudiants, a déjà reçu 450 000 € auprès d’investisseurs et a totalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions en 2013. Le marché de l’e-learning étant de plus en plus important en France, Enaco a donc un positionnement à forte valeur ajoutée puisque l’entreprise se veut « d’être une école de commerce en ligne et de proposer des formations diplômantes jusqu’au Bac +5 ». Bien évidemment, cette école en ligne n’a pas le même prix qu’une école de commerce, car elle a pour « objectif de rendre ces formations accessibles au plus grand nombre tout en maintenant une qualité analogue à celles que l’on peut trouver en écoles traditionnelles ».
De plus, chez Enaco, l’innovation est portée sur 3 axes: la technologie (avec le développement de sa propre plateforme e-learning), mais également le contenu et l’organisation de l’établissement. En effet, dès que l’on s’inscrit dans cet établissement, on reçoit une tablette avec les contenus de cours; ce qui permet aussi un contact permanent avec les étudiants.
Pour financer toutes ces innovations, il a fallu « beaucoup de volonté et d’implication de l’équipe », mais également le soutien des banques. En 2008, Enaco a levé 450 000 € de fonds et aujourd’hui, l’entreprise est de nouveau en pleine levée de fonds pour assurer son développement sur le marché francophone et asseoir sa réputation.

Questions flash

Hélène Lejeune nous confie qu’elle n’a ressenti aucun impact sur le développement de son activité en tant que femme entrepreneure. Cependant, il y en a « probablement en terme de management » puisque les femmes « sont plus exigeantes ». Ensuite, elle nous livre une leçon tirée de son expérience: « il faut se préserver en tant qu’entrepreneur et préserver ses intérêts, ne pas penser qu’à l’entreprise, mais penser à soi en tant que dirigeant ». Enfin, si elle était nommée ministre des PME, elle laisserait « travailler les entreprises plutôt que de se mêler de leurs affaires ».

0 commentaires

Laisser un commentaire