Alsachim profite de la réglementation pour innover dans le secteur des médicaments

Alsachim profite de la réglementation pour innover dans le secteur des médicaments

Publié le 28 avril 2014

Dans « Chroniques de réussites, tous nos invités sont lauréats régionaux ou nationaux du Prix de l’Entrepreneur de l’année, organisé par EY et L’Express. Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’échanger avec Jean-François Hoeffler, dirigeant d’Alsachim, l’entreprise lauréate de la région Est dans la catégorie Entreprise d’avenir 2013. Concrètement, cette société est spécialisée dans la recherche et le développement de nouveaux produits et services de diagnostic cliniques pour le dosage de médicaments. Pour donner quelques chiffres, Alsachim a récolté 640 000 € de levée de fonds, 90 % de son chiffre d’affaires est basé sur l’export et son chiffre d’affaires en 2013 est de 1,5 million d’euros.

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Dans le secteur des médicaments, la réglementation est évidemment assez complexe. Et pourtant, c’est dans un contexte plutôt favorable que l’entreprise s’est développée puisqu’en 2002, les autorités de santé américaines et européennes ont mis en place des « guidances qui définissent les règles des méthodes d’analyse et de dosage de médicaments ». Ainsi, Jean-François Hoeffler et son associé ont fait converger leur savoir-faire et la réglementation en créant Alsachim pour répondre à ces nouveaux besoins.

Mais la véritable innovation dans ce projet se trouve dans le diagnostic clinique. En effet, l’objectif d’Alsachim est « d’améliorer clairement l’efficacité d’un traitement en réduisant les effets indésirables, car la toxicité et l’efficacité d’un médicament sont fortement reliées à sa concentration ». Par conséquent, l’entreprise a développé des outils innovants afin que les dosages soient réalisés efficacement et ainsi, « amener une posologie adaptée aux patients ».

Questions flash

Jean-François Hoeffler tire une leçon de son parcours d’entrepreneur: « il faut avoir du courage et beaucoup de pugnacité, mais aussi garder une certaine lucidité pour démarcher ». Sa citation favorite vient du Prix Nobel de chimie, Jean-Marie Lehn, qui lui a dit « Il faut foncer ! » lorsque Jean-François Hoeffler lui a présenté son projet il y a quelques années. Enfin, s’il était nommé ministre des PME, Jean-François Hoeffler ferait en sorte de « rendre le travail plus flexible pour les TPE et PME afin de pouvoir innover »

À vous chers auditeurs, le Prix de l’Entrepreneur de l’année a lieu tous les ans, alors n’hésitez pas à envoyer vos candidatures, il est encore temps !

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