Stress : comment faire pour ne jamais se rater lors d'une présentation ?

Stress : comment faire pour ne jamais se rater lors d'une présentation ?

Publié le 14 mai 2014

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Aux introvertis stressés à l’idée de prendre la parole, il existe des techniques simples pour éviter la casse.
Communiquer à l’oral n’est pas une mince affaire. Surtout quand les peurs ont tendance à prendre le dessus. Trop de stress exprimé, et voilà l’auditoire perdu à jamais. Mais si l’exposé est bien travaillé en amont, il est toujours possible de sauver la casse. Pour Michelle Fayet, coauteure avec Jean-Denis Commeignes, du livre « 12 méthodes de communication écrite et orale», la qualité de la préparation explique en grande partie le niveau de rendu final.

Choisir ses mots clés

Sans être un Steve Jobs de la présentation, la personne en charge de l’exposé doit être capable de s’arracher un minimum de ses fiches. Ton monocorde et propos creux sont à bannir. « Afin de suivre au mieux son PowerPoint, définissez quelques mots-clés qui vous aideront à garder le fil rouge de votre pensée », explique Michelle Fayet. Une technique simple, mais qui a fait ses preuves.
Encore faut-il que la personne maîtrise parfaitement le sujet. Ce qui n’est pas toujours le cas.

Diviser son exposé en tableau

Le stress se nourrit de la peur d’échouer. Raison de plus de bien travailler en amont la présentation. Plus le texte est préparé, moins la peur a des raisons d’émerger. Pour cela, Michelle Fayet a imaginé une méthode de tableaux.
Dans la colonne de gauche apparaît le plan détaillé de l’exposé. « Très utile, si la prise de parole ne dépasse pas les trois minutes ». Au centre, le responsable de la présentation inscrit les mots clés de son discours. Ils servent de jalons pour la personne en charge de transmettre l’information.
Enfin, la colonne de droite sert à mettre des informations dont on n’est pas sûr de se souvenir. Un chiffre, une citation, une étude, toutes les informations qui peuvent illustrer le propos. Michelle Fayet ajoute même une ultime colonne où sont rassemblées toutes les anecdotes, plaisanteries utiles pour détendre l’atmosphère. « Vous ne vous en servirez pas forcément, mais vous l’avez au cas où », indique-t-elle.

Quand on n’a pas le temps

Parfois, les choses ne vont pas dans le bon sens. L’orateur précédent prend plus de temps que prévu, ou alors, un supérieur demande d’improviser sur un sujet donné.
Dans ces cas d’urgence, l’experte conseille d’utiliser le fameux questionnement de Quintillien, plus connue encore sous le fameux sigle QQOQCP. À la différence près que l’auteur l’imagine sous une forme d’arborescence.
Concrètement, la thématique est au centre de la feuille et à chaque branche correspond à une question (qui, quoi, comment, etc.). L’experte ajoute d’autres questions, comme l’impact. Au final, cette disposition permet de « papillonner entre les différentes problématiques ». Résultat, l’orateur structure rapidement son propos, tout en se laissant une souplesse d’esprit.

S’adapter, toujours s’adapter

Une présentation en suit généralement une autre. Or, bien souvent, la personne précédente mord sur la prochaine thématique, à savoir la vôtre. «  À ce moment, il faut montrer que l’on est réactif et que l’on ne reste pas bloqué sur ses notes ».
Aussi, Michelle Fayet conseille-t-elle de retirer les redondances, les répétitions, avec ce qui s’est dit avant. Sinon, l’attention s’évapore dans les méandres de la salle de réunion. « C’est une façon de montrer que vous êtes en phase avec votre auditoire et que vous écoutez ce qui s’est dit avant vous ».
Voilà, tout est préparé et plus personne ne peut vous déstabiliser. En scène !

Tancrède Blondé

 

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