Frédéric Dard : quand le bon mot peut servir à l'entrepreneur

Frédéric Dard : quand le bon mot peut servir à l'entrepreneur

Publié le 23 juin 2014

 
 
 
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Avec son sens du verbe, Frédéric Dard a toujours su frapper les esprits. Une qualité dont les entrepreneurs peuvent s’inspirer.
Frédéric Dard est ce qu’on appelle un écrivain populaire. Avec les aventures du commissaire San-Antonio, l’écrivain a su à la fois toucher un large public tout en fournissant un travail d’une extrême qualité. Une synthèse difficile à retrouver chez les écrivains à succès d’aujourd’hui. Raison de plus pour plonger dans l’ensemble de son œuvre.
Si la grande majorité de sa prose ne concerne pas, à première vue, la vie des entrepreneurs, ces derniers peuvent néanmoins s’en inspirer. La preuve par quatre.

« L’homme ne s’exprime pleinement que par ses silences »

Comme la plupart de ses congénères, l’entrepreneur n’aime pas le silence, le vide. Il faut que ça avance, que ça bouge. En clair, qu’on aille au bout des choses. Sauf que parfois, le meilleur moyen d’y arriver est… de se taire.
Surtout, si on veut se faire comprendre. « Le silence est un aveu », disait l’auteur tragique de la Grèce Antique, Euripide. Dans le cas d’un dirigeant, cet aveu traduit une détermination sur laquelle doit compter l’interlocuteur adverse.

« Le monde est plein de mecs qui pensent faire leur devoir parce qu’ils font ceux de leurs enfants »

Idem pour un entrepreneur qui ne sait pas déléguer. Il pense faire son devoir, alors qu’en réalité il ne sait pas lâcher prise. D’autant plus dommageable qu’il ne prend pas ce temps pour se concentrer sur les tâches stratégiques de l’entreprise.
Savoir déléguer, c’est savoir faire confiance pour mieux avancer. Il y aura peut-être des erreurs, mais le dirigeant ne peut vivre éternellement dans le mythe de la « personne indispensable ».

« L’ingéniosité en amour, c’est comme la poésie en littérature. On peut s’en passer, mais c’est dommage »

De même qu’un chef d’entreprise peut gérer sa petite boutique sans nouveauté. C’est possible, mais c’est dommage. Et cela ne dépend pas uniquement du secteur d’activité. Un boulanger peut très bien mettre au point un nouveau produit ou une nouvelle recette pour ses baguettes. Cela ne dépend que de lui.
Au final, un entrepreneur n’est il pas voué éternellement à entreprendre de nouvelles choses ?

« Vis ton présent, et laisse ton passé pour l’avenir »

Un entrepreneur, comme tout homme ou femme d’action, ne doit pas (trop) s’appesantir sur les choses du passé. Non pas que le bilan ne soit pas important, mais il ne doit pas obstruer ce qu’il reste à faire.
Autant dire un nombre infini de tâches.

Tancrède Blondé

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