Larry Ellison ou l’autre Bill Gates

Larry Ellison ou l’autre Bill Gates

Publié le 30 juin 2014

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Cinquième fortune mondiale, la réputation du fondateur d’Oracle n’a guère dépassé les frontières du continent américain. Retour sur un destin d’exception.
Le rêve américain comme on le voit dans les films. Abandonné par sa mère, il est élevé par un oncle et une tante qui ont pris le nom d’Ellison en mémoire à Ellis Island, point d’entrée des immigrés Européens au XIX e siècle lorsqu’ils arrivent à New York. Il se passionne très tôt pour l’informatique et lance en 1977 avec deux associés Oracle Corporation, une entreprise experte en système de gestion de base de données.
Près de quarante ans plus tard, Larry Ellison détient la première fortune en Californie, la troisième aux États-Unis et la cinquième au niveau mondial. Selon le magazine Forbes, sa fortune est estimée à 48 milliards de dollars. De quoi acheter plusieurs fois les Champs Élysée. Retour sur cet entrepreneur en quatre citations phares.

« Voyez les choses dans le présent, même si elles sont dans le futur »

Après avoir occupé différents postes en Californie dans l’informatique, Larry Ellison travaille sur un projet, gigantesque à l’époque : concevoir la base de données de la CIA. Persuadé qu’il est possible de mieux faire et en plus grand, il s’associe avec son ex-employeur Robert Miner et Ed Oates. Une vision qui leur permet d’être toujours à la pointe de l’innovation sur ces sujets.

« Vous devez agir et agir maintenant »

En cinq ans, la société réalise un chiffre d’affaires de 2,4 millions de dollars. Pas assez pour Larry Ellison qui déploie une stratégie marketing très agressive et innovante pour l’époque. Résultat, l’entreprise double son chiffre tous les ans jusqu’en 1986.
La grande force de Larry Ellison a toujours été la vitesse d’exécution d’une stratégie et sa capacité à aller au bout de celle-ci.

« Ayez l’air confiant, même quand vous ne l’êtes pas »

Avec son entrée en bourse, à l’ombre de Microsoft, Oracle et son dirigeant peuvent passer à la vitesse supérieure. Son offre séduit nombre d’entreprises américaines, en particulier les chaines de magasins, les industriels et, surtout, les centrales de réservation.
La croissance est tellement rapide que l’autorité de régulation des marchés américains l’accuse de déclarer des recettes fictives. Larry Ellison veut montrer qu’il maîtrise la situation, mais la gestion d’une telle croissance l’oblige à recruter un directeur financier expert sur ces sujets de la haute finance.

« Lorsque l’on innove, il faut s’attendre à ce que l’on vous traite de fou »

À côté de ces péripéties, Ellison ne rate pas le virage d’Internet. Il élargit la palette de compétences d’Oracle en se mettant à l’heure des logiciels de facturation et des outils bureautiques.
Une innovation stratégique qui n’a pas été simple à faire accepter à l’entreprise. Bien lui en a pris, Oracle reste l’un des leaders mondiaux sur ces marchés.
Larry Ellison n’a pas fini d’étonner le monde des entrepreneurs.

 Tancrède Blondé

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