Création d'entreprises : Comment bien choisir son associé ?

Création d'entreprises : Comment bien choisir son associé ?

Publié le 28 juillet 2014

Dans ce nouveau rendez-vous de « Business Women », Linda Labidi aborde la thématique du choix de s’associer pour se lancer. Si plusieurs entrepreneur(e)s y pensent, encore faut-il trouver la bonne personne. Une des solutions courantes est celle de choisir selon ses affinités relationnelles. Or, une association, c’est partager aussi bien les réussites que les échecs. Alors, comment bien recruter son associé avec un partage de vision commune ? Quelles sont les précautions à prendre avant de se lancer ? Enfin, jusqu’où accorder sa confiance ? Pour répondre à ces questions, Linda Labidi reçoit Dounia Moumni, cofondatrice de Les délices de Safa, et Boutiana Benkirane, cofondatrice d’une microcrèche.

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La famille : un milieu propice à la confiance

On dit souvent que s’associer avec un proche peut être une expérience douloureuse. Dounia Moumni, qui a cofondé son entreprise spécialisée dans les pâtisseries orientales avec sa sœur, nous confie qu’elle ne se voyait pas « lancer son entreprise avec quelqu’un d’autre, car le fait de connaître parfaitement sa sœur permet de faire entièrement confiance à son associé ».

Boutiana Benkirane, qui a cofondé une microcrèche avec sa belle-sœur, confirme qu’en effet, la confiance est un élément facile à retrouver dans le milieu familial. Cependant, il ne faut pas négliger la complémentarité des compétences. En effet, pour le bon équilibre de l’association, il faut que chacun ait sa propre sphère de compétences. Cela permet de donner une certaine « crédibilité autour du projet ».

Une expérience qui rapproche

Cette aventure permet de mieux connaître ses proches. En effet, les enjeux étant souvent importants dans l’entrepreneuriat, voir un proche dans des situations inédites permet un vrai rapprochement. Ce qui a pour effet de renforcer : la confiance !

Concernant les conflits, là aussi, cette proximité avec leur associé respectif leur permet aisément de trouver un terrain d’entente. Boutiana Benkirane nous raconte que lorsque des désaccords apparaissent, « c’est toujours le dialogue qui prime », puis un terrain d’entente finit toujours par faire surface. « Il n’est rien de réalisable sans le dialogue ». Pour Dounia Moumni, ce « dialogue est d’autant plus facile qu’il se déroule entre elle et sa sœur », cela rend les discussions moins inhibées.

Reconnaître une bonne association

Connaître son associé avant de débuter semble une condition sine qua non pour nos invitées. En effet, ne vous lancez pas avec votre grande tante ou une cousine éloignée que vous n’auriez rencontrées que deux ou trois fois lors de mariages ou de fêtes de famille. « Il faut un socle solide pour se lancer », ajoute Dounia Moumni. Enfin bien définir les rôles et établir des process vous évitera bien des situations de tension et vous permettra d’avancer dans la même direction.

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