Gestion d'une holding : enjeux et conséquences

Gestion d'une holding : enjeux et conséquences

Publié le 1 septembre 2014

Groupement DifférenceÊtre à la tête d’une holding est plutôt bon signe pour un entrepreneur. Cependant, c’est un statut avec des enjeux importants et des conséquences non négligeables. Philippe Bonnin, expert-comptable, commissaire aux comptes et Directeur général de GVA, mais également membre du Groupement Différence, aborde avec nous le sujet.
« Une société holding a pour objet de détenir d’autres entreprises ou des titres sociaux « . Clairement lorsque l’on crée une holding, sous forme de SA ou encore de SARL par exemple, on crée un intermédiaire entre la société opérationnelle et le patrimoine du dirigeant. « C’est un support d’optimisation fiscale ».

La holding animatrice

Selon les avantages fiscaux donnés, on peut entendre parler de holding « animatrice », « active » ou « passive ». La holding animatrice est une « structure qui permet à la fois de détenir des titres, mais sur laquelle on exerce un contrôle et éventuellement des prestations de services auprès des filiales, pour justifier ce côté animateur ». Ses avantages fiscaux sont nombreux comme « les abattements reliés aux structures opérationnelles, les réductions d’impôts, l’ISF, etc. ».

À retenir

Philippe Bonnin nous donne les cinq points importants à prendre en compte lorsque l’on souhaite monter ou acquérir une holding. Entre autres, il faut faire attention et ne pas négliger « les contrats de prestations de services, l’intégration fiscale, la taxe sur les salaires, les seuils liés à l’unité économique et sociale et enfin, l’obligation d’établir des comptes consolidés ».
Finalement, il faut garder en tête que la holding constitue un outil « d’optimisation et de gestion » et que, selon son régime, elle peut permettre de bénéficier d’un certain nombre de faveurs.

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