Les entreprises n’investissent pas dans le mobile

Les entreprises n’investissent pas dans le mobile

Publié le 2 septembre 2014

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Alors que le mobile explose dans à peu près tous les secteurs d’activités, beaucoup d’entreprises oublient de mettre de l’argent de côté pour investir ce business. 
Les entrepreneurs le savent mieux que quiconque : l’avenir appartient à ceux qui investissent le plus tôt. Surtout quand il s’agit d’une nouvelle technologie. Or, d’après une étude Américaine de l’entreprise Sage North America, les entreprises ne créent pas de budget pour aborder de la meilleure des manières le virage du mobile.
Dans le secteur manufacturier et de la distribution, 74% des personnes interrogées ont expliqué ne pas avoir prévu de budget pour obtenir ou améliorer leur offre sur les supports mobiles. D’autant plus étonnant que 51% de ces dirigeants ont déclaré utiliser des terminaux mobiles. Plus précisément, ils se servent d’applications qui leur permettent de travailler en dehors du bureau.

Le BYOD fautif ?

Une contradiction que l’on retrouve également dans le secteur des boissons et de l’alimentation. En effet, les propriétaires interrogés affirment que les technologies mobiles impactent de manière positive le service-clientèle de la société. Problème, à peine 24% d’entre eux ont commencé à créer des budgets à cet effet.
Pour le vice président de Sage North America, Joe Langner, ce manque de vision s’explique avant tout par les politiques de BYOD (bring your own device) qui existent dans un grand nombre de startups. En effet, 40% des entrepreneurs imposent ou demandent à leurs collaborateurs de ramener leur propre matériel informatique.
Difficile ensuite  d’investir dans ces conditions dans un budget de nouvelles technologies. En effet, pourquoi le feraient-il alors qu’ils n’ont pas, au départ, les moyens d’investir dans du matériel informatique de base ?
À force de vouloir économiser, certains entrepreneurs oublient que la croissance de l’entreprise passe également par l’investissement. Dans bien des cas, il suffit de quelques milliers d’euros pour s’assurer un avantage compétitif par rapport à ses concurrents.

Tancrède Blondé. 

 

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