Nicolas Sarkozy : comment les entrepreneurs réussissent leur come-back

Nicolas Sarkozy : comment les entrepreneurs réussissent leur come-back

Publié le 26 septembre 2014

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Nicolas Sarkozy a démarré hier soir sa campagne électorale pour la présidence de l’UMP. Retour sur ces entrepreneurs qui ont réussi ce pari un peu fou du come-back.
Il n’en pouvait plus d’attendre. 29 mois après sa défaite aux présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy a inauguré hier soir sa nouvelle campagne pour la présidence de l’UMP. Un come-back qui n’étonne personne. Mais sa stratégie surprend. Lui, ancien président de la République, avait-il besoin de redescendre au niveau de la vie d’un parti politique ? Même si c’est pour « tout changer », le choix est risqué.
Si les contraintes ne sont pas les mêmes que pour un politique, plusieurs dirigeants ont tenté – et réussi – le come-back entrepreneurial. Des hommes que l’on n’imagine pas, un seul instant, avoir échoués. Et pourtant… Avant d’être l’homme au col roulé, adulé de tous et considéré comme un quasi-prophète des nouvelles technologies, Steve Jobs s’est fait virer comme un malpropre d’Apple.

Sony a failli devenir mort-né

Une épreuve qui lui a ouvert les yeux comme il l’a expliqué dans son discours à l’Université de Stanford. « Il s’est avéré que le fait d’avoir été viré d’Apple était la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Le poids de la réussite a été remplacé par la légèreté d’être à nouveau un débutant sans certitudes. Cela m’a libéré pour entrer dans une des périodes les plus créatives de ma vie. » Pixar, iPod, iPhone, iPad, le retour a été plus que gagnant.
Akio Morita a beau avoir été le fondateur de Sony, il a démarré sa carrière d’entrepreneur par un échec retentissant. En effet, la première bande magnétique sortie des ateliers en 1950 ne s’est vendue qu’à 200 exemplaires. Mais, Akio Morita a travaillé d’arrache-pied pour améliorer ses produits. Il a changé sa stratégie d’innovation. La sortie de sa première radio à transistor (TR-55) a lancé Sony vers les sommets que l’on connaît aujourd’hui.

Tous ont réussi à se remettre en question

Bill Gates a même fait pire que rater son premier produit : il a fermé son entreprise. Alors qu’il est étudiant, il imagine avec son collègue et futur associé de Microsoft, Paul Allen, un système de données pour analyser le trafic routier. L’entreprise Traf-O-Data démarre bien, mais le gouvernement fédéral va proposer un système similaire et gratuit aux collectivités. L’entreprise ne se relèvera pas de ce coup du sort.
Bill Gates entre alors à Harvard. Les deux étudiants ne jettent cependant pas tout à la benne. Le système de microprocesseur développé chez Traf-O-Data va devenir le socle sur lequel vont grandir les logiciels édités chez Microsoft. La voie est désormais toute tracée.  Encore a-t-il fallu qu’ils se posent les bonnes questions et, surtout, qu’ils abandonnent ce qui n’a pas marché.
Et sur ce point, Nicolas Sarkozy n’a pas encore expliqué ce qui lui avait manqué en 2012. Mais, 2017 est dans si longtemps.

Tancrède Blondé

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