Quand Che Guevara parle comme un entrepreneur

Quand Che Guevara parle comme un entrepreneur

Publié le 20 octobre 2014

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Même s’il a été un porte-parole d’une révolution marxiste dans le monde, Che Guevara reste néanmoins un entrepreneur dans l’âme. La preuve en quelques phrases.
Che Guevara, un entrepreneur ? Lui, le révolutionnaire internationaliste marxiste argentin ? Lui, qui a voulu abolir l’argent au sein de la société ? À l’évidence, le révolutionnaire argentin ne s’accorde pas au sens traditionnel du terme du concept, à savoir un créateur et dirigeant d’entreprise.
Et pourtant, n’a-t-il pas fallu qu’il développe un comportement, des réflexes d’entrepreneurs, pour devenir le porte-parole mondial de la révolution ? Voici, en quelques phrases, les preuves qu’Ernesto Guevara a été entrepreneur de sa vie.

« J’ai passé mon temps à chercher la vérité dans mes faux pas »

Ernesto Guevara est un homme qui cherche. Même si son point de départ a toujours été l’indignation contre les injustices, il aurait très bien pu ne jamais partir d’Argentine. C’est au cours de ses voyages au Chili, Pérou, Guatemala, Bolivie, Équateur et Panama qu’il avance dans ses réflexions.
Des réflexions qui l’amènent à une réponse : la lutte contre l’impérialisme est un duel à mort. Seules les armes peuvent mettre un terme aux antagonismes.

«  La révolution ne tend pas, comme le prétendent certains, à standardiser la volonté collective, l’initiative collective ; au contraire, elle libère les capacités individuelles de l’homme »

Remplacez le mot « révolution » par « entreprise ». Si le but et les moyens sont radicalement différents de ceux utilisés par l’entrepreneur, la logique reste la même.
Pour réaliser quelque chose de grand, une organisation collective s’avère toujours nécessaire. Imagine-t-on Elon Musk construire tout seul sa voiture Tesla ? La bataille d’Austerlitz peut-elle être gagnée sans le courage des grognards de Napoléon ?

« Pour toutes grandes œuvres, il faut de la passion »

Che Guevara ou Xavier Niel, tous les deux ont eu besoin de cette passion dévorante de l’aventure humaine pour réaliser les grands projets. Encore une fois, si les finalités sont différentes, les procédés restent les mêmes.
La passion restera toujours le moteur de l’action humaine.

« Soyons réalistes, exigeons l’impossible »

Tué par l’armée bolivienne alors qu’il n’avait pas 40 ans, Che Guevera est passé du statut de guérilleros louche à celui d’icône de la jeunesse. Celle des indignés, des enragés, pour qui la vie ne vaut d’être vécue en dehors de la justice.
Sur ce point, les entrepreneurs peuvent s’accorder avec le Che.

 Tancrède Blondé

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