Aujourd’hui, les entreprises intègrent totalement les réseaux sociaux dans leur processus de recrutement.
« Vous avez un compte Twitter ? » Dans la course effrénée aux compétences que se livrent les entreprises, les réseaux sociaux sont devenus une arme de choix pour les recruteurs, mais aussi pour les candidats. Car, au-delà des comportements dans la vie privée, les réseaux sociaux traduisent aussi l’étendue du réseau d’un candidat.
D’après une étude réalisée par Jobvite, 93% des entreprises interrogées ont d’ailleurs affirmé utiliser les réseaux sociaux dans leur processus de recrutement. Une utilisation qui a des conséquences. 55% des recruteurs déclarent changer d’opinion sur un candidat après avoir étudié leur présence sur Facebook, Twiter, Linkedin, etc.
Un mouvement de fond qui ne risque pas de s’essouffler. Depuis qu’ils ont intégré les réseaux  dans leurs campagnes de recrutement, 34% estiment avoir gagné du temps. Mieux, ils jugent avoir à disposition un plus grand vivier de candidats (44%) et donc de meilleure qualité (44%).

Trop peu d’entrepreneurs pensent aux sites mobiles

Ce qui les pousse à investir de plus en plus sur ces supports. Toujours selon la même étude, 73% des entreprises souhaitent être de plus en plus visibles sur les réseaux sociaux. Un peu plus de la moitié réfléchissent même à investir davantage sur des supports mobiles. Il faut bien mettre de l’argent pour trouver la perle rare.
Un investissement qui va, sans aucun doute, apporter un avantage compétitif certain. Aujourd’hui, près de six entreprises n’investissent pas un euro sur les sites mobiles de recherche d’emploi. Presque absurde, au regard du nombre de candidats qui font leur recherche sur un site mobile.
Les entrepreneurs ont un peu trop tendance à croire qu’il suffit de secouer l’arbre des demandeurs d’emploi pour voir tomber le fruit idéal. Cela ne marche plus comme ça.

Tancrède Blondé