Coluche pour les entrepreneurs

Coluche pour les entrepreneurs

Publié le 1 décembre 2014

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Grand prêtre de l’humour des années 80, Coluche a révolutionné tout en créant les Restos du cœur. Une institution qui, malheureusement, n’est pas près de s’éteindre.
C’est l’histoire d’un mec… Plus qu’une phrase, une marque de fabrique. Avec ces quelques mots, Coluche a tout simplement marqué à jamais la France des années 70-80. Une performance qu’aucun autre citoyen, ni même François Mitterrand, portant consubstantiel de l’époque, n’a réussi à imiter.
28 ans après sa disparition tragique au détour d’un virage mal négocié, Coluche a dépassé la case d’humoriste irrévérencieux pour atteindre l’étage, celui-là plus enviable, de mythe intergénérationnel. La création et le succès des Restos du cœur en 1985 n’y sont pas pour rien. Voici quelques citations qui ne manqueront pas de faire réfléchir les entrepreneurs.

« L’art du comique, c’est donner l’impression qu’on fait n’importe quoi quand on a travaillé 10 heures sur une mimique ou une phrase »

Les business les plus compliqués à monter sont bien souvent les plus simples aux yeux du grand public. L’exemple d’Apple est à cet égard frappant. Aux entrepreneurs de suivre le chemin tracé par Coluche.
Même s’il n’obtient pas tous les résultats escomptés, le dirigeant ne perd jamais de temps à vouloir simplifier son business, son produit, son marketing.

« Se pencher sur son passé, c’est risquer de tomber dans l’oubli »

En dehors des plus grandes marques, la vie d’entrepreneur ressemble en beaucoup de points à celle des humoristes : fragile et éphémère. D’où l’impérieuse nécessité d’innover sans discontinuer. Sous peine d’être oublié.
Et pour cela, il faut avancer : coûte que coûte, sans avoir à se soucier du passé.

« Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ! Le syndicalisme, c’est le contraire »

Probablement une des phrases les plus connues de Coluche. Derrière cette boutade, l’artiste dénonce l’esprit de système qui abandonne ses idéaux aux profits de petits intérêts courts-termistes.
À l’entrepreneur de savoir prendre du recul pour éviter d’entrer dans le prêt-à-penser, contraire à l’idée même d’innovation.

« La vie est finie quand tu ne surprends plus personne »

Encore une fois, le métier d’entrepreneur se rapproche de celui d’artiste. Si son public – son marché dans le cas des entrepreneurs – n’est plus étonné de la performance de l’artiste, la mort n’est jamais très loin.
Une pensée angoissante qui ne doit jamais cependant avoir le temps de s’installer dans l’esprit de quiconque. Au risque de se frotter à de sérieux problèmes.
Si la peur de la page blanche existe pour tout le monde, l’entourage reste le meilleur antidote à ces maladies passagères de l’âme.

Tancrède Blondé

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