À l’occasion des événements organisés par le Medef, nous avons rencontré de nombreux entrepreneurs représentatifs des combats du Medef du moment.
Parmi eux, nous avons échangé avec Jacques Thibon, PDG d’Archiveco, une société spécialisée dans la gestion des archives des entreprises, à la fois en numérique, mais également en physique. Aujourd’hui, l’entreprise compte environ 5000 entreprises clientes et plus de 25 sites implantés en France et répartis sur l’ensemble du territoire.
Une entreprise qui souffre
Expert sur le sujet, Jacques Thibon est venu au Medef pour témoigner sur la problématique de la fiscalité locale. En effet, l’entreprise souffre énormément « des augmentations importantes au niveau de la fiscalité locale sur l’ensemble des sites en France, avec des disparités ». Et le pire est que, au global, ces augmentations sont bien supérieures à celles du coût de la vie et de l’inflation. Face à un gouvernement qui prétend aimer l’entreprise et annonce de la simplification, des baisses de charges et des aides, il y a un véritable décalage.
D’après ses calculs, 24 de ses 25 sites en France ont subi des augmentations importantes des taxes locales, qui plus est beaucoup plus importantes que l’inflation ces dernières années. En ce qui concerne le groupe, la fiscalité locale représente 1/3 des bénéfices de l’entreprise.
On ne peut pas être « anti-taxes »
Enfin, Jacques Thibon fait la part des choses. « Bien entendu, il y a une taxation nécessaire pour faire vivre le pays et faire fonctionner les infrastructures ». Là où il n’est pas d’accord, c’est lorsqu’il voit des taxes qui augmentent beaucoup plus que l’inflation et « la création de valeurs ajoutées des entreprises ».
