Charlie Hebdo : les citations qu’il ne faut jamais oublier

Charlie Hebdo : les citations qu’il ne faut jamais oublier

Publié le 12 janvier 2015

Assassinés en pleine conférence de rédaction, les dessinateurs et journalistes de Charlie Hebdo étaient l’irrévérence même. Ce qui ne les empêchait pas de penser la société qui les entoure.

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« Et surtout la santé ! » Quelques minutes avant que ne débute l’horrible carnage, Charlie Hebdo publiait sur Twitter le dernier dessin d’Honoré représentant le chef de l’Etat islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi. Un dessin qui représente à lui tout seul l’esprit de Charlie Hebdo : ironie et humour devant « la connerie », selon leur expression favorite. Une liberté de ton qu’ils ont payé au prix de leur vie.
Même si l’artiste frondeur et l’entrepreneur restent des professions très éloignées, les dessinateurs de Charlie hebdo ont exprimé des idées que ne renierait pas un dirigeant. La preuve.

« Être scandaleux, c’est dire aujourd’hui ce que tout le monde dira dans dix ans »

Mort dans le raid meurtrier contre Charlie hebdo, Georges Wolinski reste le dessinateur de toute une génération. Irrévérencieux et volontiers grivois, Wolinski n’avait pas peur d’être en avance sur son temps.
Un tempérament que les entrepreneurs ont tout intérêt à imiter. À force de se mettre des œillères, on arrête de penser et de trouver des solutions.

« L’humour est le plus court chemin d’un homme à un autre »

Une maxime qui fonctionne dans toute situation. Qui ne s’est jamais senti plus proche de quelqu’un après avoir ri ou l’avoir fait rire ? Les amitiés ou relations de confiance naissent bien souvent sur un rire partagé. Une réaction irrationnelle, mais terriblement humaine.
Aux entrepreneurs de faire ressortir ce trait de personnalité. Vous n’imaginez pas le nombre de nouvelles rencontres que vous allez faire grâce à ce comportement. Georges Wolinski ne dirait pas le contraire.

« Être con, ça veut dire se laisser crever sans rien faire contre, sans même soupçonner qu’on pourrait faire quelque chose »

Mort l’année dernière à 90 ans, le co fondateur de Charlie Hebdo avec le professeur Choron, François Cavanna a été l’âme fondatrice du journal satyrique Hara-Kiri et ensuite Charlie Hebdo.
Toute sa vie il s’est battu pour créer un journal libre, malgré les nombreuses interdictions et menaces de personnes qui étaient la cible de Charlie Hebdo.

« C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux »

À la tête de Charlie Hebdo depuis 2009, Stéphane Charbonnier dit « charb » ne reculait devant aucune provocation : politiques, religions, stars, maladies. Tous en prenaient plein la tête. Sa mort est la preuve qu’il est mort debout.
Même si ces métiers n’imposent pas les mêmes contraintes, les entrepreneurs ont intérêt à faire comme le dessinateur : accorder son code de valeur d’homme et de femme à son métier de chef d’entreprise. Au risque sinon de se compliquer la vie.

« Tout chagrin passe. Tout bonheur perdu n’est que l’attente d’un bonheur plus grand »

Malgré les cycles plus ou moins florissants de la vie, Cavanna est persuadé que l’adversité est le prélude à une joie plus grande. Encore faut-il le savoir et saisir cet instant. Un sentiment que les entrepreneurs du monde entier vivent tous les jours.

« Un homme qui ne marche pas ne laisse pas de trace »

Wolinski était malgré son ton grivois un artiste de combat. « Il allait de l’avant, il fallait se battre, il se battait avec ses dessins, avec son crayon, penché sur sa table à dessin», a expliqué sa femme Maryse au micro de RTL.
Wolinski était un homme qui marche. Aux autres dessinateurs désormais d’imprimer leur marque.

Tancrède Blondé

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