Parti socialiste : face à l’échec, quelles stratégies ?

Parti socialiste : face à l’échec, quelles stratégies ?

Publié le 24 mars 2015

Après le premier tour des élections départementales, le PS cherche une stratégie à adopter. Pour les entreprises, l’échec est souvent l’occasion d’une remise en question profonde. 

Vous aimerez aussi


Le parti socialiste est mal en point. Il n’a comptabilisé que 21% des voix lors du premier tour des élections départementales. Le score a fait réagir l’ensemble du monde politique, à l’image de Nicolas Sarkozy qui estime que « les français veulent un changement clair ». François Hollande a cependant prévenu : « il n’y aura pas de changement de cap ».
Les entreprises disposent de divers moyens pour surmonter un échec. Voici quelques exemples de stratégies de crise qui pourraient inspirer le Parti Socialiste.

Changer le patron

Parfois, lorsqu’une crise survient, on change la tête. En 2013, l’entreprise PSA fait des pertes record. Philippe Varin, le PDG de l’entreprise est donc remercié. Il est remplacé  par Carlos Taverez. Sa mission : surmonter les difficultés du groupe. Deux ans après cette nomination, l’entreprise a fait son retour dans le CAC40 et a divisé par 4 sa perte nette.
Cette stratégie s’avère donc parfois gagnante. Mais il y a un risque d’instabilité si l’entreprise en abuse. François Hollande a déjà remplacé une fois son premier ministre. Il est donc peu probable qu’il réitère l’expérience.

Fusionner avec d’autres formations

En 1999, Nissan a d’énormes difficultés financières. Renault décide donc de la racheter. Aujourd’hui, le groupe Renault-Nissan est le quatrième groupe automobile mondial. Dans le monde politique aussi les partis se regroupent pour être plus forts. Grâce à leur collaboration, l’UMP et l’UDI ont ainsi dominé les élections, avec un score de 36,4%.
Manuel Valls ne cesse d’appeler au « rassemblement de la gauche » pour le second tour. Cette union doit se faire derrière les candidats du Parti socialiste. Clémentine Autain, porte parole du Front de gauche, répond : « à l’unité, nous répondons changement de cap, refondation ». Une fusion se fait à deux, et celle-ci semble dans l’impasse.

Diversifier son activité

Une entreprise décide parfois de changer d’activité pour surmonter l’échec. Se diversifier, c’est se positionner sur un marché potentiellement plus porteur. Jusqu’en 1973, l’entreprise Danone est connue sous le nom de BSN, fabricant de verres. Après l’échec d’une tentative de rachat d’un concurrent, le groupe décide d’investir dans une entreprise de yaourt. Danone est aujourd’hui le leader des produits laitiers.
Et si, après ses faibles scores électoraux, le Parti Socialiste prenait exemple sur Danone ? Grâce à la fête de la rose, la formation a suffisamment d’expérience pour se lancer dans un business de fleuriste. Le parti pourrait également fonder une association de lutte contre la phobie administrative ! Ce ne sont  pas les possibilités qui manquent au Parti Socialiste.
 

 Florian CAZERES

 

0 commentaires

Laisser un commentaire