Barcelone / PSG : comment se remotiver après une telle fessée ?

Barcelone / PSG : comment se remotiver après une telle fessée ?

Publié le 21 avril 2015

Après la déculottée reçue par le PSG contre le FC Barcelone en quart de finale aller de la Ligue des Champions, il a bien fallu trouver des moyens. Ça a bien marché avec Chelsea. 

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« Si vous avez des idées pour le retour, je suis preneur ». Le désarroi est total chez Laurent Blanc lors de cette conférence d’après match. Il faut le comprendre. En une heure et demie, Barcelone a assassiné les rêves de Ligue des Champions du PSG. La deuxième fois en trois ans. La faute à ce petit diable de Suarez qui a ridiculisé par deux fois David Luiz.

Pas facile ensuite de se remotiver. Jamais, dans toute l’histoire de la Ligue des Champions, une équipe n’a réussi à se qualifier après avoir pris trois buts à la maison. C’est à se désespérer d’avoir choisi le métier de footballeur.

Fondateur avec son collègue Christophe Lunacek de la méthode Apter, Jean Rambaud ne s’étonne pas du moment d’abattement de Laurent Blanc. Toute déception produit son moment d’abattement. « Ce qu’il faut, c’est rallumer le moteur de la victoire », explique l’auteur. Une flamme qui, heureusement, n’a pas longtemps quitté le PSG. Preuve en est, leur victoire nette à Nice pour un match de championnat.

Adepte de la théorie du renversement développé par Michael Apter, le consultant ramène l’échec à ce qu’il doit être : un tremplin pour obtenir d’autres succès. Voici les trois étapes pour dépasser cette tristesse de l’échec.

Monter en épingle ce qui a fonctionné

Lors d’une compétition sportive ou d’un appel d’offres, tout le monde est sur le qui-vive. L’ambiance est sérieuse, chacun sait ce qu’il a à faire. L’esprit d’équipe prime sur tout. Malheureusement, les quantités de travail ne sont pas toujours récompensées. Parfois on perd. Et ça fait mal. Pour tout le monde.
Comment repartir ? Aux yeux de Jean Rambaud, il faut être capable de montrer le positif. Même si le désastre est complet. « Rien n’est jamais totalement négatif », assène-t-il avec un sourire dans la voix.  Par exemple, Javier Pastore au PSG confirme sa très grande forme.

Même chose en ce qui concerne l’entreprise. Le dirigeant doit pointer les binômes qui ont bien fonctionné, les bonnes idées. « Il faut d’abord faire sortir cette frustration », indique Jean Rambaud.

Faire une analyse des causes objectives de cet échec

Après les émotions, la description. « Il faut savoir reconnaître la défaite », admet Jean Rambaud. Et cela passe par une analyse poussée de la situation. Ce qui n’est jamais très agréable. C’est la raison pour laquelle le coach « préfère attendre un ou deux jours avant de démarrer un débrief très négatif ».

Que le manager prenne garde d’ailleurs à ne pas être celui qui donne les bons et les mauvais points. « Il faut que l’analyse des erreurs vienne de chacun des membres de l’équipe », insiste le coach en intelligence motivationnelle.

L’émotion n’a plus sa place ici. Il faut de la technique, des chiffres, de la tactique et de la stratégie. « On fait travailler les gens en petit groupe », prévient Jean Rambaud. De cette façon, la parole se libère.

On repart à l’attaque

Après la purge, on se « remet en marche ». Toujours selon Jean Rambaud, les équipes doivent être capables après cette étape douloureuse de « modifier les motifs de fierté ». Autrement dit, se motiver avec des valeurs nouvelles. Footballeur ou menuisier, ils ont envie d’aller de l’avant.

À la condition expresse de ne pas se prendre au sérieux. « Le sérieux cherche de l’intensité », explique le promoteur de la théorie du renversement. Ce qui veut dire en langage profane, se rajouter du stress inutile.

Détaché de cela, le manager a toutes les chances de progresser et, pourquoi pas, faire des miracles. Allez, on croit dans les chances du PSG. Pour la gloire.

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