Sébastien Rouchon mène son activité sur le bout des doigts : il propose aux magazines de mode les plus prestigieux et influents, un service de location de studios photos incluant tous les éléments nécessaires pour la réalisation d’un shooting ou d’une publicité. Un concept qui séduit tout de suite les intéressés de la mode et de la photographie.

L’univers de la photographie de générations en générations

Sébastien Rouchon commence à nous livrer sa vie sur la musique « San Francisco » de Scott McKenzie, une mélodie des années 1960 qui reflète son enfance. Cet entrepreneur ambitieux est né à Aix en Provence mais émerge très vite à Paris, la capitale de la mode. Enfant, il reçoit une éducation « libertaire » et grandi autour d’une atmosphère « communautaire ».

Fils et petit-fils de photographes, il reste très familier à ce secteur et s’initie lui aussi dans le domaine en reprenant les affaires de ces deux géniteurs. Pour lui, la passion se propage en famille. Ayant grandi et vécu autour des appareils photos, des studios et derrières les flashes, ces éléments sont devenus une normalité et « un mode de vie ». Pourtant, au vu l’encombrement de cet univers durant son enfance, il ne rêvait pas de devenir photographe : son objectif était de gérer l’entreprise familiale, Rouchon Paris, mais surtout d’entreprendre.

Il succède l’entreprise familiale…

Après avoir créé sa propre entreprise, il en tire des leçons sur la façon de mener une entreprise et nous confie que « c’est en faisant des erreurs que l’on apprend ». Finalement, en 2007, il reprend les rênes de l’entreprise familiale plus motivé que jamais, en laissant ses affaires de côté afin de se consacrer à 100% sur ce projet. Malgré quelques inquiétudes sur ses capacités à maîtriser les techniques photographiques, il sait prendre des décisions et développe une stratégie efficace. Aujourd’hui, il collabore avec des magazines prestigieux et gère deux studios photos, Rouchon et Astre, ainsi que Rouchon Digital et Rouchon Production.

Passionné de musique,  le morceau qui le touche le plus est « What’s going on? » de Marvin Gaye. Il s’identifie au message de ce titre et avoue même se poser fréquemment la question « Quelle direction prend le monde ? ».