Entrepreneur : ce que l’on ne vous dit pas quand vous démarrez votre entreprise

Entrepreneur : ce que l’on ne vous dit pas quand vous démarrez votre entreprise

Malgré la somme de témoignages que vous avez en mémoire, la réalité du métier s’avère bien souvent très différente de ce que l’on avait imaginé. 

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Ah, qu’elle est belle la vie d’entrepreneur : liberté d’action, responsabilité des projets, accomplissement personnel. Sur le papier, être chef d’entreprise ne comporte que des avantages. Bien sûr, vous vous attendez à travailler énormément. Ce sera dur, mais le jeu en vaut définitivement la chandelle. Et puis, quelle aventure ! Tout le monde ne pourra pas en dire autant quand sonnera l’heure de la retraite.

Tout cela est vrai… sauf qu’on oublie de vous dire deux trois petites choses. Oh, trois fois rien. Ne vous inquiétez pas. Mais, bon, à vous embarquer dans ce qui peut ressembler parfois à une « galère », il vaut mieux tout de même vous prévenir. Être entrepreneur c’est aussi…

Réaliser beaucoup, mais alors beaucoup de tâches administratives

Pendant la phase de lancement, l’entrepreneur est un homme-orchestre. C’est normal. Seul ou accompagné d’associé(s), il touche à tout : commercial, production, administratif. Cette dernière partie prend même de la place. Beaucoup plus que vous ne l’imaginiez. Certes, tout le monde vous l’a dit. Mais, à ce point… Et pourtant, il le faut bien.

La France est généreuse en aide, mais la paperasse prend du temps. Un dirigeant passe parfois une après-midi à remplir un dossier. Un enjeu crucial pour obtenir une aide financière, un crédit d’impôt, un soutien à l’emploi, sans parler des appels d’offre sur les marchés publics.

Généralement au bout d’un an il peut se reconvertir en agent administratif.

Être plus gestionnaire que chef d’équipe

À partir d’une certaine taille, le dirigeant s’éloigne peu à peu des tâches opérationnelles pour entrer dans une posture de « pilote ». Il est aux manettes avec son tableau de bord, mais il ne met plus les mains dans le cambouis. Et, ce n’est pas toujours facile à accepter. Comment garder son enthousiasme quand on ne fait plus ce qu’on aime ?

Pas facile, surtout quand on dirige une activité créative :  agence de publicité, conseil en design, etc. Certains d’ailleurs en ont d’ailleurs ras le bol. Il est arrivé par exemple à Philippe Starck d’envoyer tout balader parce qu’il avait l’impression de gérer un bateau. Catherine Barba a quant à elle préféré vendre ses parts et partir quand sa structure a été rachetée par Vente-privée.com. « Je n’ai jamais été à l’aise dans les grands paquebots », se justifie-t-elle.

Être absolument contraint à des horaires fixes

Nombre de startuppers s’imaginent entamer une vie de bohème. Des nuits blanches à travailler, des week-ends à s’exaspérer, mais aussi des grasses matinées bien méritées. Problème, l’environnement ne vous permet pas de faire n’importe quoi. Oui, les gens la plupart du temps travaillent entre 8h30 et – grand maximum – 19h30. Autrement dit, commencer à travailler à midi, c’est mettre à la poubelle une demi-journée.

Et puis, tout le monde n’aime pas travailler avec des personnes qui vivent à la marge. Oui, recevoir plusieurs mails d’un fournisseur les week-ends à 4h du matin ou à 23h peut faire peur. À force de vivre à rebours, vos interlocuteurs pensent que vous allez exploser. Personne n’a envie de travailler avec une bombe à retardement.

Enfin, un entrepreneur a des contraintes inhérentes aux relations d’affaires : devis à rendre, rendez-vous professionnels, contrat à exécuter. Il ne peut pas s’organiser une escapade amoureuse du jour au lendemain. Son agenda est devenu son patron.

La liberté d’un entrepreneur s’exprime d’une différente manière.

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