DigiSchool boucle une levée de fonds de 14 millions d’euros

DigiSchool boucle une levée de fonds de 14 millions d’euros

DigiSchool vient de réaliser une levée de fonds de 14 millions d’euros auprès de Creadev et BpiFrance. La startup compte s’implanter en Espagne et au Royaume-Uni.

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Devenir le leader mondial de l’e-éducation. C’est l’objectif affirmé par Thierry Debarnot, le cofondateur de DigiSchool. Pour accomplir cette ambition, la startup vient de lever 14 millions d’euros auprès de Creadev et Bpifrance. DigiSchool établit ses programmes avec l’aide de plusieurs centaines d’enseignants. La startup propose ses applications mobiles pour réviser le bac, le brevet et le code de la route ainsi que ses sites d’entraide aux devoirs et de partage de document.

La société édite 13 sites Internet thématiques et une dizaine d’applications mobiles. Elle revendique 300 000 contenus éducatifs et une audience de 8,1 millions de visites en janvier 2016. DigiSchool décide de s’implanter en Angleterre et en Espagne, pays aux systèmes éducatifs proches de la France. La startup veut rassembler dès 2016 plus de 30 millions de visites et 500 000 membres inscrits dans ces deux pays.

L’entreprise crée aussi des salons, comme les «24 heures de l’orientation ». L’objectif est d’atteindre la centaine d’événements organisés dès 2017. Après être passé de 40 à 60 salariés en 2015, DigiSchool prévoit d’approcher les 100 collaborateurs d’ici fin 2016 et de doubler ses effectifs dans les deux prochaines années.

Une pédagogie de masse

L’entreprise fonctionne grâce à une technologie propriétaire : DigiSchool kontinium. Elle a été spécialement conçue pour l’apprentissage de masse sur tous types de supports digitaux. La moitié des collégiens en classe de troisième et des lycéens de Première et de Terminale utilisent gratuitement l’application pour réviser leur examen.

« Nos utilisateurs sont plutôt assidus, surtout sur nos applications. Ils y restent en moyenne 9 à 10 minutes par session, contre à peine 2 minutes sur le Web, ce qui prouve que nos formats sont adaptés », ajoute Thierry Debarnot. Reste à savoir maintenant si les jeunes anglais et espagnols vont aimer la plateforme de DigiSchool. La startup française y travaille.

@Thomas Romanacce

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