Entrepreneur : vous êtes programmés pour réussir… ou pas !

Entrepreneur : vous êtes programmés pour réussir… ou pas !

Publié le 23 mars 2016

Vous choisissez toujours mal vos associés ? Vous vous entourez de harceleurs ? Mettez des journées à terminer votre présentation parce qu’elle n’est pas parfaite ? Et si vous aviez été programmé pour ne pas réussir à l’insu de votre plein gré ?

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Oui, j’aurais pu intituler cet article « Merci papa, merci maman, vous avez fait de votre mieux, je le sais, mais malgré toute votre bienveillance, vous m’avez bien pourri l’existence à me répéter toutes ces petites phrases qui ont agi sur moi comme un véritable venin, au point de me permettre de saboter une partie de ma vie… »
Ok, c’est un peu long, mais en tout cas, vous savez maintenant de quoi nous allons parler ici.
Éduquer ses enfants se résume souvent à délimiter des cadres, à transmettre des valeurs – et surtout à les définir, puisqu’elles sont toutes personnelles.

Il s’avère au final que cela ne se passe pas toujours comme on le voudrait. Principalement, parce que nous avons tendance à oublier que tout ce que nous disons a un impact certain dans la construction de l’enfant.
Ceux qui nous ont élevés ont-ils fait attention aux messages qui ont gravé notre inconscient au point de nous inhiber totalement jusqu’à nous écarter ad vitam de la voie du succès et de l’abondance ?
En bref, la question est de savoir si je suis programmé pour réussir ou si je suis programmé à échouer… et puis, si ce programme ne me convient pas, qu’est-ce que je peux mettre en place, à moindre frais, pour le faire buguer et m’en sortir ?

Je vous propose donc dans un premier article d’examiner chacun des messages qui nous sont inlassablement répétés, au point de façonner notre personnalité, et que nous avons, malgré nous, tendance à répéter à nos progénitures. Il est peut-être temps de se rendre compte de tout ça. Dans un second temps, à ce qui va vraisemblablement nous permettre de nous défaire de leurs effets inhibiteurs. En outre, ces « remèdes » vont nous permettre de ne pas répéter les erreurs d’un héritage familial souvent très lourd de non-dits.
Attention, vous risquez de maudire vos parents après la lecture de cet article… Gardez en tête qu’ils ont fait – logiquement – du mieux qu’ils ont pu, avec les moyens qu’ils avaient… et puis, ils n’ont pas eu le plaisir de lire cet article… 😉

Les messages contraignants

Nous pouvons dénombrer deux types de messages contraignants : les drivers et les injonctions parentales.
Si se répéter des messages a une incidence sur la réalité que nous vivons – si, si, je fais entre autre référence à la méthode COUE, mais j’y reviendrai dans le second article quand je parlerai de l’autosuggestion positive –, il en est de même pour les messages que nous entendons trop souvent depuis notre plus tendre enfance, qu’ils proviennent de nos parents, de notre famille élargie, de nos professeurs, de nos amis « bienveillants » (etc.).

Et comme nous sommes éduqués dans la recherche de l’approbation de ceux qui nous élèvent et nous entourent, que nous obtenons souvent des récompenses quand nous agissons bien et des réprimandes quand nous agissons mal, nous avons tendance à obéir à ces messages et nous programmons ainsi notre inconscient par l’interprétation que nous en faisons quand nous les entendons.
En bref, ces messages façonnent peu à peu notre personnalité d’adulte. Attention, il se pourrait bien que vous trouviez dans ce qui suit, des choses qui vous concernent !

Les drivers

Taibi KAHLER[1] a observé les mécanismes induits des modèles de comportements – appelés en analyse transactionnelle les « mini-scénarios » – quand ils sont associés à des situations de conflit, de stress ou d’échec.
Ces messages sont appelés les drivers. Ce sont des messages potentiellement catalyseurs pour la personne qui les utilisent, mais souvent contraignants pour celle qui l’entend. Ils sont en apparence plutôt bénins, mais mettent à mal l’estime de la personne qui les reçoit car il s’agit d’accéder à un idéal. Ils sont souvent à la source de l’auto-sabotage de nos projets.

Ils sont au nombre de cinq :

« Sois fort »
Aussi entendu sous la forme de « arrête de pleurer ».
Une personne qui a entendu plusieurs fois ce message aura tendance à être active, stoïque, dure, battante, et à ne pas montrer ses faiblesses, notamment si cela concerne ses compétences. Elle estime ne jamais devoir faillir et trouve elle-même la solution à tout. Elle se sent irremplaçable et a une méconnaissance des besoins et des priorités de ceux qui l’entourent. Elle a peur d’être rejetée et se donne des objectifs SMART à atteindre.

« Sois parfait »
Aussi entendu sous la forme de « Tu aurais pu mieux faire ».
Une personne qui a entendu ce message aura tendance à être réfléchie, prudente, perfectionniste en recherchant constamment en tout le « zéro défaut », intransigeante, irréprochable, insatisfaite de tout et plutôt lente. Elle aura du mal à déléguer car elle a du mal à accepter l’erreur – aussi bien chez elle que chez les autres. Elle priorise davantage les moyens que les résultats.

« Fais plaisir »
Aussi entendu sous la forme de « Tu n’es pas (très) gentil ».
La personne qui a trop entendu ce message aura tendance à être dévouée, empathique, attentive aux autres, serviable car trop focalisée sur les priorités des autres et par conséquent souvent débordée et aura souvent un excellent relationnel. Elle ne sait pas dire « non » et ne prend pas en compte ses propres besoins.

« Dépêche-toi »
Aussi entendu sous la forme de « tu n’as pas encore terminé ? ».
La personne qui aura entendu trop ce message aura tendance à être pressée, réactive, papillonnante, stressée, peu attentive, et agira dans la précipitation et l’urgence de l’action. Elle a du mal à prendre son temps, à s’octroyer des petits plaisirs. Elle se plaint souvent de la pression pour terminer une tâche qu’elle a inconsciemment commencée à la dernière minute, ignore les plans d’action et n’est pas une fan de la préparation.

« Fais un effort »
Aussi entendu sous la forme de « Tu n’as plus rien à faire ? ».
La personne qui aura trop entendu ce message aura tendance à être besogneuse, persévérante, fiable et volontaire. Ce qui est facile à faire est quasiment sans valeur. Ce qu’elle fait a moins d’importance que l’effort consenti pour le faire. Elle ignore la possibilité de déléguer ou de demander de l’aide à ceux qui l’entourent. Elle a tendance enfin à se dévaloriser ou à dévaloriser autrui.

Les injonctions

Bob et Mary GOULDING ont mis en évidences douze messages d’interdit, qu’ils soient verbalisés ou non et transmis par nos parents de manière consciente ou non. Ils ont pour fonction de restreindre plus ou moins la liberté dans l’action d’un individu.
Regardons dès à présent, message par message, où elles prennent vraisemblablement leur source, comment ils sont transmis et quelques conséquences sur notre vie personnelle et professionnelle.

« N’existe pas »
« N’existe pas » est une injonction à l’origine de dévalorisations, d’interdiction de recevoir de l’amour – car la personne ne s’en sens pas digne – et dans des cas extrêmes, de comportements suicidaires.
Ce message peut être par exemple transmis par des phrases du type : « Le plus mauvais jour de ma vie, c’est quand tu es né(e) », « j’étais plus tranquille quand tu n’étais pas là », « sois discret », « ne dérange pas », « ne te dévoile pas »…
En conséquence, la personne peut être amenée à effectuer sans discuter des tâches ou prendre des responsabilités qui viennent à l’encontre de ses propres valeurs intrinsèques ou qui ne sont pas les siennes.

« Ne sois pas toi-même »
« Ne sois pas toi-même » est une injonction à l’origine de comportements qui sont calqués sur le modèle induit des parents ou sur d’autres personnes.
Ce message peut être transmis par des phrases du type : « Tu es comme untel, tu n’es pas capable de faire ceci ou cela », « T’es bien un garçon/une fille, toi ! », « c’est important de se fondre dans la masse et de faire comme tout le monde »…
En conséquence, la personne peut être amenée à prendre sous sa responsabilité les erreurs des autres, à ne pas émettre ses idées jusqu’à ne jamais innover.

« Ne sois pas en bonne santé ! »
« Ne sois pas en bonne santé » est à l’origine de comportements hypocondriaques. Elle prend sa source dans l’attention qu’ont certains parents envers leurs enfants que lorsqu’ils sont malades. Elle peut mener jusqu’à la mythomanie – ou l’affabulation ponctuelle – pour susciter l’intérêt d’autrui.
Ce message peut être transmis par l’indifférence ou par des phrases du type : « Tu as toujours été très fragile/malade ».
En conséquence, la personne peut être amenée à accepter un travail désagréable, choisir les pires harceleurs comme managers – et sauter de mission en mission en répétant toujours le même schéma.

« Ne sois pas un enfant »
« Ne sois pas un enfant » est une injonction à l’origine de l’interdiction qu’une personne va se donner de prendre du plaisir, de s’amuser.
Ce message peut être transmis par des phrases du type : « Mais, grandis un peu ! », « prend tes responsabilités », « tu es trop vieux pour faire ceci ou cela », « prend soin de tes petits frères/sœurs ».
En conséquence, la personne peut être amenée à travailler beaucoup en échange de revenus modestes et prendre des responsabilités plus grandes que ce qui est demandé.

« Ne grandis pas »
« Ne grandis pas » est une injonction à l’origine de comportements immatures, asexués et irréfléchis. C’est le reflet de la peur de certains parents à voir leurs enfants quitter le domicile familial. En outre, les valeurs et les croyances de l’individu sont calquées en tout point sur celles de ses parents.
Ce message peut être transmis par des phrases du type : « Tu es bien trop jeune pour faire ceci ou cela… », « Ne prend pas de responsabilités ».
En conséquence, la personne peut être amenée à faire ce qu’on lui dit de faire, sans prendre d’initiative, et toujours sous la surveillance et l’approbation d’un supérieur.

« N’appartiens pas ! »
« N’appartiens pas ! » est une injonction à l’origine de comportements solitaires et de l’incapacité associée de se sentir bien dans un groupe.
Ce message peut prendre la forme de locutions du type : « Garde tes distances », « Ne soit pas trop intime », « Tu te dévoiles trop »
En conséquence, la personne peut être amenée à être transférée d’un service à un autre, jusqu’à être remerciée parce qu’elle n’arrive pas à s’intégrer.

« Ne pense pas »
« Ne pense pas » est une injonction à l’origine de paralysies de la décision quand il faut faire des choix et de l’incapacité à construire une réflexion menant à une solution. Elle prend sa source dans l’interdiction qu’un parent donne à son enfant de penser par lui-même, d’avoir son libre-arbitre. En outre, l’enfant est souvent critiqué et dévalorisé constamment.
Ce message peut être exprimé avec des locutions du type : « Tu fais ce que je te dis de faire et pas autre chose… », « Tu ne sais pas de quoi tu parles », « Ce n’est pas bien de juger… ».
En conséquence, la personne peut être amenée à accepter des consignes obscures sans percevoir la globalité d’une tâche ou d’un projet.

« Ne fais pas »
« Ne fais pas » est une injonction à l’origine, elle aussi, de paralysies de la décision, elle est cependant souvent associée à une demande à une autre personne de faire ou de prendre cette décision à sa place. Elle trouve son origine dans la peur qu’un parent a que sa progéniture ne se fasse mal, ne s’éloigne, ne fasse une bêtise ou déclenche une catastrophe.
Ce message est souvent introduit par le mot « attention » ou transmis par une peur disproportionnée de l’adulte face à un événement quelconque.
En conséquence, la personne peut être amenée à ne pas prendre d’initiatives, ne jamais prendre de risque, à cumuler des tâches sans grande valeur ajoutée quitte à être débordée.

« Ne réussis pas »
« Ne réussis pas » est une injonction à l’origine de l’auto-sabotage de projets. Elle prend sa source dans l’équivalence qui est mise entre le fait de réussir et d’être aimée par la personne qui vous transmet cette injonction. Parfois il peut s’agir d’un parent qui a plus ou moins réussi et qui désire inconsciemment – même s’il est amené à dire l’inverse que ses actes ne le supposent – à ce que son enfant réussisse moins bien que lui/elle.
Ce message peut-être exprimé par des locutions du type : « Tu sais mon enfant, j’ai fait de grandes études et toi, tu ne t’ai même pas donné les moyens de passer ton bac… », « Encore là, tu as échoué », « tu as une formidable capacité à rebondir, je t’envie », « tu sais, je dis ça pour toi, moi, j’ai réussis, c’est bon… », « Tu ne feras jamais rien de ta vie… », « tu devrais avoir honte d’éduquer ainsi tes enfants ! », « tu n’es pas capable de tenir tel job/ de gagner autant d’argent… »
En conséquence, la personne peut s’investir dans des projets qui ne sont pas viables, s’entourer systématiquement des mauvaises personnes, accepter des conditions de travail impossibles qui mettent en péril le succès de ses missions.

« Ne sois pas intime »
« Ne sois pas intime » est une injonction à l’origine d’un manque de confiance envers autrui, une incapacité à se dévoiler, à faire tout par soi-même sans demander d’aide à personne.
Ce message peut prendre la forme de phrases du type « Tu es naïf », « méfie-toi des gens qui t’entourent », « tu fais trop confiance », « tu t’es encore fait avoir, mais quand vas-tu écouter ? »
En conséquence, la personne peut être amenée à accepter un poste dans lequel elle n’a pas de contact (ou très peu) avec son équipe, à être détachée sur une mission toute seule et à en porter la responsabilité.

« Ne sois pas important ! »
« Ne sois pas important » est une injonction à l’origine d’angoisses quand il s’agit d’être sous le feu des projecteurs ou quand il s’agit de demander ce dont on a besoin. Elle prend sa source dans la transmission du fait que l’enfant ou ses besoins n’ont pas de valeur.
Ce message peut être exprimé par des locutions du type : « Tu n’es pas le centre du monde », « Tu te prends pour le meilleur / pour quelqu’un d’influent / de pouvoir ? », « reste toujours discret quant à ta réussite ».
En conséquence, la personne peut être amenée à accepter un travail sans évolution, sans avenir, voire qu’elle considère comme médiocre. Elle aura tendance aussi à souscrire des emprunts sur le long-terme – type immobilier – pour ne plus pouvoir se permettre de se donner la permission de faire autrement.

« Ne ressens pas »
« Ne ressens pas » est une injonction à l’origine d’une incapacité plus ou moins grande à ressentir une émotion – comme l’amour, la tristesse… – ou une sensation physiologique comme la faim par exemple. Elle prend sa source dans la propension de certains parents à contenir ou à réprimer leurs émotions et leurs sentiments.
Ce message peut être transmis par des phrases du type : « Tu me donnes froid, mets ton manteau ! », « Allez viens, on mange, j’ai faim ! », « arrête de pleurer », « Crois-en mon expérience ! (en sous-entendant « ne fais pas confiance à ton ressenti, tu as tort de penser ainsi) »
En conséquence, la personne pourra être amenée à accepter un travail qui lui permet de ne pas exprimer ses émotions.

« Ne sache pas »
Gysa JAOUI, Thérapeute française spécialisée en analyse transactionnelle, en propose quelques temps plus tard une treizième : « Ne sache pas » est une injonction à l’origine d’une certaine passivité dans la recherche d’informations en vue de l’acquisition d’un nouveau savoir ou d’une nouvelle compétence.
Elle s’exprime souvent par des regards gênés, une absence de réponse ou un détournement de l’attention du type « tu verras plus tard », « tu comprendras plus tard »
En conséquence, cette personne peut éprouver le besoin compulsif d’acheter beaucoup de livres et ne jamais se donner le temps de les lire ou bien d’être dans l’ignorance totale d’un mieux vivre par le développement personnel… ce qui n’a pas l’air d’être votre cas J

« Je suis fier de toi »
Je fais ici le lien avec cette petite phrase que l’on nous répète inlassablement depuis notre enfance – y compris dans les films et séries que nous suivons assidument –, qui s’installe comme un virus de pensée sans que nous n’y fassions attention : « Je suis fier de toi/vous ».
Je pose donc l’hypothèse suivante : « Je suis fier de toi » est-elle à proprement parler une quatorzième injonction parentale (et culturelle) que la discipline de l’analyse transactionnelle n’a pas encore mise à jour ?
« La fierté ne devrait pas passer par l’approbation de qui que ce soit d’autre, sinon celle de nous-mêmes.» Isabelle KOSTOFF, artiste multi-médium[2], militante intérieure et défenderesse des personnes handicapées (1975-2013).
Nous sommes au final très peu à nous donner l’autorisation d’être fiers de ce que nous accomplissons. Nous avons tellement peur de perdre notre propre estime dans le regard de l’autre que nous en venons parfois à être sous emprise ou à exercer un pouvoir lancinant et destructeur avec la meilleure des intentions du monde.

En acceptant la réalité par le prisme d’une autre personne, nous en venons à faire les choses non pas pour nous-même, mais pour la contenter.
Et c’est parfois quelqu’un qui n’a pas osé suivre la voie qu’il pouvait se dessiner quand il en avait l’occasion, qui se permet d’agir en guide bienveillant avec son entourage : « Arrête de rêver gamin, c’est pour ton bien ! ».
J’en ai fait l’expérience en faisant des études d’informatique dans mes jeunes années pour faire plaisir à mes parents qui voyaient en moi un analyste programmeur.

Il est tentant ainsi de transférer la responsabilité d’être fier de soi à la personne à qui l’on s’adresse. « Tu peux être fier de toi, je suis content pour toi » raisonne[3] ainsi comme une évidence. Mais là encore, la permission de s’autoriser à être fier ou pas n’incombe toujours pas à la personne qui a fait.

Alias LJ[4] complète alors cette réflexion en précisant une formulation beaucoup plus juste : « J’imagine que tu dois être fier(e) de toi/vous » : La personne qui reçoit cette formulation amendée, se donne ainsi la permission elle-même d’être fier(e) de ce qu’il/elle a accompli, si et seulement si il/elle le souhaite. Attention cependant à NE JAMAIS utiliser cette formulation pour souligner une erreur ou une expérience qui auraient mal tournées (appelées aussi « bêtises »)

J’ai eu ces échanges avec Isabelle et Alias LJ quand mon aînée est arrivée au monde et je prends soin depuis de signifier à chacune d’entre elle chaque petite victoire : « J’imagine que tu dois être fière de toi, moi je suis très content pour toi ». Même si mon entourage reste parfois bloqué dans un schéma et ne comprend pas forcément ma démarche, je me prépare à expliquer un jour à mes filles pourquoi je ne me donne pas le droit d’être fier de ce qu’elles réalisent, à leur place.
J’accorde le plus grand soin à faire le plus attention possible aux mots que j’utilise et à mes comportements afin de ne pas leur couper leurs ailes, jusqu’à parfois m’excuser en cas de débordement, car nous sommes tous des humains, donc faillibles. Le fait que je reconnaissance le plus souvent possible mes torts dans leur éducation participe à leur équilibre. Et si j’arrive à en faire des personnes heureuses et bien dans leur peau, alors je me donnerai le droit d’être fier de les avoir bien éduquées.

CONCLUSION

Ok, maintenant que je sais tout ça, comment je fais pour m’en sortir, pour me reprogrammer et pour éviter de répéter inlassablement sur mes enfants ce qui m’a nui jusqu’à maintenant ?
Dans le prochain article, nous allons voir en détail une vulgarisation du fonctionnement de notre inconscient et je vous parlerai à cette occasion de ce que l’on appelle « les commandes », car oui, vous avez le pouvoir de commander votre inconscient.

Si le contenu de cet article vous a éclairé, il se pourrait bien que le contenu du suivant vous permette de briller… 😉

Si tout ceci vous plait et que vous avez envie d’en savoir plus, rajoutez-moi sur twitter et Linkedin car, bonne nouvelle la suite sera disponible dans quelques jours sur mon « pulse ». A très vite.

Guillaume BISOTTO, auteur de « Libérez votre potentiel », du « pouvoir de faire dire oui », de « Révélations fracassantes sur quatre objections classiques mais pour le moins insidieuses », praticien PNL, formateur, coach certifié en développement commercial.

[1] Docteur en Psychologie, né en 1943, il crée le modèle « process communication » en se basant sur les travaux d’Eric BERNE, créateur de l’Analyse Transactionnelle. Il est consultant en gestion auprès de plusieurs multinationales.
[2] Musique, peinture, photographie, Isabelle KOSTOFF s’intéressait à toute forme d’art, même si elle est plus connue pour ses compositions musicales. Elle s’était donné la mission de se dépasser tous les jours. Isabelle, que j’ai eu le privilège de côtoyer est une des personnes qui m’a le plus inspiré dans ma vie. Peut-être que ce livre n’existerait pas si nous ne nous étions pas rencontrés en 1999.
[3] La faute est volontaire tant ici les verbes résonner et raisonner se font ici écho mutuellement
[4] Musicien, producteur, arrangeur français et réalisateurs de films institutionnels et publicitaires, Alias LJ est le fondateur de Badfrog Productions. Parmi les mille cinq cents  œuvres qu’il a enregistrées, c’est lui qui a arrangé mon dernier titre « Des vies d’amants ». Isabelle KOSTOFF, quant à elle, a supervisé et mixé « I hate your life », « Le printemps des innocents » et « qu’il en soit ainsi » en 2005. Ces quatre titres sont disponibles sur Itunes et Amazon.com sous mon pseudonyme d’artiste John WEIRDO dans l’EP « Enjoyable (Rockin’) Canaille ».

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