Ces expressions qui assassinent l'esprit d'équipe

Ces expressions qui assassinent l'esprit d'équipe

Publié le 28 juin 2016

Le monde des startups est rempli d’expressions qui assassinent l’esprit d’équipe. En voici cinq qu’il faut à tout prix réduire à néant.

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L’Homme est un être susceptible. Une intonation, un mot déplacé, un geste brusque et il se sent offensé. Résultat, il répond, empire la situation et parfois même déforme la vérité pour se faire justice. C’est la raison pour laquelle il faut faire attention à ce que l’on dit. Florilège des petites expressions qui tuent l’esprit d’équipe dans l’espace de travail.
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« D’accord, j’ai compris »

Tout dépend de l’intonation. Mais, la plupart du temps, cette phrase clôt la conversation. Au lieu de dire « merci de ton explication », elle exprime plus souvent une fermeture : « J’ai compris. Pas besoin d’en dire plus » ou alors « tu prends trop de temps, tu me fais perdre le mien ».
Une phrase qui n’est pas facile à entendre. Le collaborateur se sent impuissant et parfois un peu humilié par ce couperet. Une simple justification suffit : « j’ai compris ton point de vue, mais on doit faire des choix rapidement et celle-ci me semble être la meilleure ». Un exemple comme un autre. Mais, vous pouvez faire plus court : « J’ai compris. On en reparle plus tard si tu veux bien ».

 « Pas de problème »

Une antiphrase. Quelqu’un qui répète « pas de problème » souhaite généralement cacher ses véritables sentiments. « Pas de problème, je vais le faire ». Si l’expression est accompagnée d’un visage fermé, vous pouvez être certain qu’il veut dire en réalité : « Je te dis qu’il n’y a pas de problème, mais en fait j’ai un très gros problème. Attends juste que j’explose pour voir ».
Si quelqu’un répète l’expression, peut-être est-il temps de provoquer une petite réunion. Faites-les parler. Vous verrez qu’il y aura toujours un problème. Ne perdez pas de temps, avant que le grain de sable n’enraye toute la machine.

 « Si tu le veux vraiment »

C’est une fausse ouverture. Mais, les responsables ne le remarquent presque jamais. Eux entendent : « oui, je vais le faire ». Alors qu’en réalité, les collaborateurs disent en creux : « je dis oui, parce que tu es le boss, mais ton plan me convient vraiment moyennement ». En clair, ils se défont de toute responsabilité. Ils feront au maximum… le minimum.
Si l’équipe exprime aussi peu d’enthousiasme, le dirigeant doit poser des questions : « qu’est-ce qui bloque ? », « que vous manque-t-il ? », etc. Essayez de trouver le mal. Et, si personne ne s’implique, peut-être faut-il changer d’équipe.

« Je plaisantais »

Beaucoup de personnes utilisent le sarcasme pour exprimer un mécontentement. Mais, personne ne peut répondre. Une phrase vous vexe : « oh, vous n’avez pas le sens de l’humour ». L’astuce est imparable.
Sauf que le sarcasme vexe. Pire, il annihile toute confiance en soi. La personne visée ne sait plus sur quel pied danser. Elle peut faire beaucoup de mal. Si vous voyez une personne agir de la sorte, il faut tout de suite lui demander de changer de ton.

« Je ne suis pas fâché »

Cette phrase est également destructrice. Vous êtes devant une personne qui a la voix grave et le visage fermé, mais jamais rien n’est exprimé. C’est contre vous, ou une autre personne. Vous n’en savez rien. Et c’est un vrai problème. Aucune solution ne peut surgir du néant. « Non, non ce n’est rien. Je te dis que je ne suis pas fâché ».
Résultat, la personne ne dit plus rien, ne donne plus rien. Et, c’est pareil pour les autres. Devant ce mutisme toxique, les gens font de même, avant de s’agresser verbalement. L’enfer. C’est la raison pour laquelle il faut toujours exprimer sa colère, son incompréhension, sa tristesse. Il n’y a pas toujours de solution clés en main, mais au moins on sait ce que vous pensez.
#Replay : Le startupper n’a pas le droit de tomber dans ce travers s’il veut réussir à lever des fonds :

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