Rocky Balboa : « Ce n’est pas fini tant que la cloche n’a pas sonné »

Rocky Balboa : « Ce n’est pas fini tant que la cloche n’a pas sonné »

Publié le 9 janvier 2017

Parce qu’il fait froid, sombre et pluvieux, Widoobiz vous propose aujourd’hui de revoir les classiques de Rocky Balboa. Un gars qui n’a jamais abandonné.

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« Adrieeeeennnnee ». Au-delà de cette « touchante » réplique, Rocky reste aux yeux du grand public un film popcorn. Et, si on regarde du côté de l’épisode 3, 4 ou 5, on pourrait dire sans honte que ce sont des beaux nanars. Pourtant, l’histoire imaginée par Silvester Stallone touche à la capacité de toucher chaque homme et femme (oui, oui), grâce à cette idée simple : on peut atteindre ses objectifs, si on veut bien s’en donner les moyens.
[Tweet  » « Ce ne sont pas les KO qui nous définissent » »]
Retour sur un mythe en quelques phrases chocs :

« Tous les champions ont un jour été un prétendant qui a refusé d’abandonner »

Oui, tous les champions ont débuté un jour. Et, contrairement à ce que l’on peut croire, ça n’a pas tout de suite été la fête. Rocky a dû affûter ses crochets du gauche contre un quartier de viande. Sans oublier les verres de jaunes d’œufs à avaler dès 5H du matin, les joggings interminables et les séances d’entrainements dignes de l’enfer.
D’où cette prétention à ne jamais lâcher prise. La défaite est une chose ; l’abandon ne peut être une option.

« Lève-toi chaque matin avec de la détermination pour te coucher le soir avec de la satisfaction »

Rocky vit sur le principe : un jour, une vie. Autrement dit, il faut tout donner comme si c’était le dernier jour de sa vie. Ainsi, plus besoin de se poser des questions stériles. Il faut y aller et se démener pour y arriver. Une conscience de l’urgence qui n’appartient pas, seulement, aux boxeurs de la trempe de Rocky. C’est une évidence.
Il suffit de voir la vie de certains entrepreneurs. À 8 ans, la mère de Richard Branson imposait à son fils de retrouver tout seul le chemin de sa maison en pleine campagne. François Pinault, lui, a arrêté l’école à 16 ans pour travailler dans une scierie. Rien ne les prédestinait à ce destin. Et pourtant, ils y sont arrivés à force de travail.

 « Ce ne sont pas les KO qui nous définissent »

On l’oublie un peu, mais Rocky n’a jamais été l’histoire d’un boxeur insubmersible. Sa vie ressemble à une succession d’échecs : travail minable, appartement minuscule. Et puis, dans le premier épisode, Rocky est déjà un boxeur au seuil de la retraite. Sa vie est jalonnée d’échecs. Mais, le destin lui donne la possibilité de se battre contre le champion du monde en titre : Apollo Creed.
Il n’a objectivement aucune chance. Et d’ailleurs, il perd le combat. Mais, sa rage de vaincre. Cette volonté de rester sur le ring lui a permis d’obtenir le respect de tout le public. Et, même de son adversaire.

« Ce n’est pas fini tant que la cloche n’a pas sonné »

C’est la phrase emblématique de Rocky. Même au seuil de la défaite, le boxeur n’abandonne jamais et cherche des solutions jusqu’à la fin du match. Il veut croire en son destin. Parce que c’est peut-être son dernier match. Parce qu’il n’a pas envie de perdre. Parce qu’il ne veut pas se donner d’excuses. Une philosophie qui, avouons-le, colle aux entrepreneurs de génie qui ont jalonné la planète : Steve Jobs, Louis Vuitton, Elon Musk, etc.

« Jusqu’à ce que tu crois en toi, tu n’auras pas de vie »

Rocky, c’est finalement l’histoire d’un petit gars de banlieue qui a su saisir sa chance. Il a su écouter ses entraîneurs, ses amis, sa femme, qui ont cru en lui. Et lui, il leur a bien rendu. Même si, il faut dire les choses, ça n’a pas été facile. La lutte a été dur. Mais, quelle satisfaction au final ! Quand on se retourne sur son chemin, on oublie les douleurs pour ne garder que les plus grands moments.
Et ça, les entrepreneurs doivent faire pareil, même s’ils n’aiment pas le film Rocky.

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