« C’est ce qui tue notre compétitivité ». Dirigeante du mouvement entrepreneurial Ethic, Sophie de Menthon, pense que le prochain président va absolument devoir réduire les dépenses de l’État. Mais, ce n’est pas tout. Entourée d’économistes, de chefs d’entreprise et d’experts, l’entrepreneure propose un cocktail de réformes pour « restaurer la compétitivité de la France ».
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Déjà, il faut revaloriser la fonction publique. La dirigeante veut donner la possibilité aux fonctionnaires d’aller plus facilement dans le privé, mais aussi d’être beaucoup plus souvent formés. Dans son cahier de doléances, Sophie de Menthon souhaite également réduire les subventions aux chefs d’entreprises. « Parce que nous savons qu’en face d’une subvention il y a une nouvelle taxe ». En contrepartie, les entreprises bénéficieraient d’une baisse du coût du travail.

Il faut s’attaquer à ces réformes avec une méthode managériale

Autres réformes, Sophie de Menthon propose de « privatiser les subventions des collectivités locales. Les individus, les salariés, les citoyens doivent pouvoir soutenir les associations de leurs choix ». Enfin, « il faut que les français soient égaux devant la subvention du chômage. Le statut de l’intermittent du spectacle est par exemple quelque chose de très peu compréhensible pour un salarié lambda », estime-elle.
« Tout cela constitue des mesures prioritaires que les hommes politiques acceptent ou évoquent rarement dans leurs programmes. Il faut s’attaquer à ces réformes avec une méthode managériale, avec le dynamisme, l’efficacité, le contrôle et la mesure dont les chefs d’entreprises font preuve dans leur propre entreprise.
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