Mobile World Congress : Crosscall met le paquet pour ses téléphones Outdoor

Mobile World Congress : Crosscall met le paquet pour ses téléphones Outdoor

Publié le 2 mars 2017

David Éberlé, vice Président et associé chez Crosscall, société de téléphonie mobile outdoor détaille ses enjeux pour le Mobile World Congress qui a démarré le 27 février 

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Widoobiz : C’est votre première participation au Mobile World Congress. Quels sont vos enjeux ?
David Éberlé : Déjà faire en sorte que tout se passe bien. Avec 7 années d’existence, CrossCall reste une marque assez jeune. Nous devons faire connaître encore mieux notre secteur qui est l’Outdoor Mobile Technology. C’est un segment que nous avons créé et qui commence à se développer, mais nous avons encore besoin de le faire connaître aux grands acheteurs de l’écosystème, aux opérateurs et, bien sûr, au grand public.
[Tweet « On ne voulait pas que nos clients aient des Km à parcourir pour nous voir sur notre stand #MWC « ]
W: Et pour cela, il faut être à Barcelone ?  
David Éberlé : Le Mobile World Congress reste la grande messe de la téléphonie mobile. Nous avons besoin de cet événement pour nous installer sur le long terme dans l’écosystème. Par notre présence, nous montrons à nos clients nos moyens aux opérateurs comme Orange, SFR, Bouygues. Et puis, nous avons des ambitions à l’international. Barcelone reste le chemin le plus court pour démocratiser notre segment de l’Outdoor Mobile aux grands acteurs de notre marché à l’international.
W : Je crois d’ailleurs que vous présentez un nouveau produit
David Éberlé : Oui, le Trekker-X3 va être considérablement mis en avant sur notre stand. Avec ce nouveau modèle, nous voulons inviter nos clients à vivre l’aventure et l’inattendu. Ils pourront joindre ou être joints à tout moment et ramener des souvenirs avec un appareil photo de très haute qualité (16M de pixels) et une très forte autonomie. Nos téléphones peuvent s’utiliser 48H non-stop sans contrainte.
W: Je comprends que le Trekker-X3 va être au centre de votre stand. Comment vous êtes-vous organisés pour arriver au Mobile World Congress dans les meilleures dispositions ?
David Éberlé : Déjà, notre équipe marketing a négocié notre emplacement. Nous sommes au Hall 5, pas très loin du Hall 3 où se trouvent les constructeurs. L’objectif, c’était d’être à proximité de nos clients. On ne voulait pas qu’ils aient à parcourir des kilomètres pour nous rendre visite.
W : D’autant que vous avez mis le paquet sur votre stand  
David Éberlé : Je ne veux pas en rajouter, mais je trouve que notre stand est vraiment très sympa (rires). On voulait qu’il soit à notre image : moderne, jeune, fun, outdoor et à nos couleurs. Et puis, il nous permet de montrer ce que l’on sait faire. Par exemple, le Trekker-X3 est mis dans toute sorte de situations. Il est noyé dans la glace, laissé dans un bassin d’eau ou encore enfoui dans du sable fin. Tout cela afin de montrer sa fiabilité et sa solidité. On a aussi mis en place une grande scénographie afin d’expliquer ce que l’on peut faire avec le Trekker-X3
W : Vous allez multiplier les rencontres pendant le Mobile World Congress. Des rendez-vous sont prévus avec des investisseurs ?  
David Éberlé : Pour nous, Barcelone n’est pas l’endroit pour rencontrer des investisseurs. À l’instant où je vous parle, ce n’est plus notre sujet. Ici, nous nous concentrons essentiellement sur le développement commercial et international de Crosscall. On a plus de 40 rendez-vous étalés pendant toute la durée du Mobile World Congress. Notre objectif, c’est d’exposer notre dimension présente et futur.
W : On l’oublie aussi un peu vite, mais vous êtes aussi l’ancien dirigeant France de Samsung. Comment êtes-vous arrivé chez Crosscall ?  
David Éberlé : J’ai travaillé 17 ans chez Samsung. J’ai ouvert cette dimension téléphonie mobile en France. Au bout d’un moment, j’ai eu une sorte de lassitude. Mon rêve, c’était déjà de travailler pour une petite entreprise française. Je voulais aussi être un entrepreneur et mettre à profit toutes mes connaissances que j’ai emmagasiné au cours de ces 20 dernières années.
W : Et là vous tombez sur Cyril Vidal, le fondateur de Crosscall (Rires)
David Éberlé : Pas tout de suite (rires). On a une connaissance commune. Elle m’a dit que cette entreprise pourrait m’intéresser et me donner le challenge dont j’avais besoin. Cette personne me connaît bien. Elle sait que je suis prêt à relever tout type de défi, parfois même un peu fou-fou. Je rencontre Cyril Vidal et on s’est tout de suite très bien entendu. On avait la même vision et une très belle complémentarité. Lui, c’est un entrepreneur. Il fonce, il prend des décisions, il bâtit. Moi je suis un Business Developer. J’ai l’expérience des grands groupes et et de la téléphonie mobile. Je n’ai pas hésité à rejoindre l’aventure.
[Tweet « Être dans sa propre entreprise démultiplie l’enthousiasme. »]
W : Maintenant que vous avez franchi la frontière, c’est quoi la grande différence entre une startup et une grande entreprise ?
David Éberlé : On ne se définit plus trop comme une startup. Je pense que nous avons dépassé ce stade. Mais, si je dois dire une chose en premier, c’est la gestion du temps. En clair, le matin, je fais ce que je veux. C’est à dire que je peux développer tel ou tel aspect de l’entreprise ou recruter. Je n’ai de compte à rendre qu’à mon associé. C’est une grande liberté d’action. Et puis, dans sa propre entreprise, la plus-value ne peut sortir que de son cerveau. Elle ne provient pas d’une structure déjà formée que l’on doit optimiser. Après, je n’oublie pas bien sûr toutes ces années extraordinaires chez Samsung.
W : Mais, les moyens ne sont pas les mêmes quand on sort de Samsung
David Éberlé : C’est sûr. Chez Crosscall, on doit être très malin. Il faut mettre en place des stratégies avec des ROI beaucoup plus élevés. Mais, qu’est-ce qu’on prend comme plaisir ! Être dans sa propre entreprise démultiplie l’enthousiasme. C’est une vraie joie de voir le résultat du travail accompli par les équipes et les succès qui vont avec.
W : Quel est le prochain challenge pour Crosscall ?
David Éberlé : Déjà, réussir notre internationalisation. Il faut qu’on étende l’empreinte de la marque au-delà de la France et de ses voisins. À 8-10 mois, nous allons commencer à cibler les marchés plus lointains : Amérique du Nord, Australie, Asie, Amérique du Sud. Mais, avant ça on va faire en sorte que tout se passe bien à Barcelone.

@TancredeBlonde

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