Seeqle : « Le Portugal est un pays très digitalisé, beaucoup plus que la France », Dorian Liégeois – CEO

Seeqle : « Le Portugal est un pays très digitalisé, beaucoup plus que la France », Dorian Liégeois – CEO

Publié le 20 avril 2017

Avec le Web Summit 2017 qui se tiendra à Lisbonne, le Portugal est en passe de devenir un lieu pour faire fleurir son business. Le CEO de Seeqle revient sur les différentes raisons qui l’ont poussé à y faire migrer l’ensemble de son équipe. 

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Un pays qui n’a pas le sex appeal des États-Unis ou la réputation de certains de ses voisins européens. Pourtant, Dorian Liégeois, CEO de Seeqle n’a pas attendu longtemps avant de déménager sa startup, et son équipe avec, au Portugal.
[Tweet « Seeqle : la startup qui a déménagé toute son équipe au Portugal. « ]
Un choix stratégique, qui s’explique d’abord par la récente évolution des moeurs locales sur le plan business. « Le fait que le prochain Web Summit se tienne à Lisbonne a influencé notre stratégie. D’un point de vue des charges sociales et patronales, c’est aussi très intéressant. Elles sont pratiquement deux fois moins élevées qu’en France », explique l’entrepreneur dans l’émission.
Pour la jeune pousse qui souhaite faire disparaître les CV et les lettres de motivation, notamment grâce à un CV multimédia, la digitalisation du pays est également un point essentiel pour son développement.

Un retour en France pour lever des fonds

« Le Portugal est un pays très digitalisé, beaucoup plus que la France. Tout le monde est sur Instagram, et c’est devenu monnaie courante de croiser les gens têtes baissées dans la rue. Il y a par exemple beaucoup de developpers. D’ailleurs, notre webdesigner qui a fait ses études à Lisbonne est un crack », raconte-t-il.
Malgré de nombreux atouts, le Portugal reste le pays des Portugais. En toute logique, le business s’y fait majoritairement dans la langue de Ronaldo. C’est d’ailleurs pour cette raison que Dorian Liégeois a embauché un business developper franco-portugais.
Dans cette vidéo, le dirigeant revient également sur les difficultés à lever des fonds pour une entreprise étrangère. « Je suis revenu en France pour lever des fonds parce qu’on a rencontré des fonds qui nous on dit « nous, on n’investit pas dans une entreprise qui n’est pas portugaise ». Et ce qui est valable pour la levée de fonds est valable pour beaucoup de choses », assure-t-il.

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