Avis de tempête et naufrages pour les startups cet été

Avis de tempête et naufrages pour les startups cet été

naufrage-startup

Si votre été a rimé avec soleil et détente, il ressemblait plutôt à une douche froide pour certaines startups. Plusieurs jeunes pousses ont, effectivement, dû mettre la clé sous la porte cet été. Dans cette liste malheureusement non exhaustive, on retrouve AltspaceVR, Swiss Space Sytems Holding SA, Lily Robotics, Cocolico et LeEco.

Vous aimerez aussi

AltspaceVR

AltspaceVR  est, était, un réseau social en réalité virtuelle. Fondée en 2014, la startup qui avait levé plus de 16 millions de dollars a fait faillite pendant l’été. Elle n’est plus en mesure d’investir pour se développer et entretenir la plateforme de réalité virtuelle. La cause de ce revirement est liée à l’abandon d’une partie de ses investisseurs lorsqu’il a fallu lancer une deuxième levée de fonds. Autre explication, le marché de la réalité virtuelle ne s’emballe pas comme espéré. Des concurrents de taille comme Facebook Spaces et Oculus auront peut-être un meilleur succès.

Swiss Space Sytems Holding SA

La faillite de Swiss Space Sytems Holding SA (S3) a fait beaucoup de bruit. La startup fondée en 2012 en Suisse avait-elle l’ambition plus grande que les moyens ? Elle comptait rendre possible le vol dans l’espace pour le grand public. Déficitaire depuis quelques années et malgré plusieurs tentatives de sauvetage, la startup a rendu l’âme cet été.

Lily Robotics

Lily Robotics, c’est l’histoire de deux jeunes étudiants de San Francisco qui ont lancé un drone capable de photographier de manière autonome des paysages. Une publicité mensongère a suffi pour que leur startup disparaisse. Dans ses spots promotionnels, la startup a fait usage de clichés qui ne lui appartenaient pas. Les réseaux sociaux n’ont pas pardonné et la startup a du mettre la clé sous la porte.

Cocolico

La startup spécialisée dans le prêt-à-porter Made in France pour enfants a rendu l’âme. Elle avait échappé de justesse à la liquidation judiciaire en 2016 et n’a pas pu redresser la barre en 2017. Comme de nombreuses startups, l’entreprise s’est cassée les dents en voulant conquérir, peut-être trop vite, un marché lointain. La perte du contrat avec la Chine aura donc provoqué la fermeture de Cocolico.

LeEco

La descente aux enfers d’une entreprise est quelquefois proportionnelle à la vitesse de son ascension. La jeune pousse chinoise LeEco, qui cherchait à devenir une combinaison entre Apple et Tesla, est aujourd’hui confrontée à de grandes difficultés financières qui ne lui permettent plus d’investir dans son développement. Les dettes de l’entreprise se sont rapidement accumulées avec les échecs liés à la commercialisation des services mobiles et des objets connectés du groupe.

0 commentaires

Laisser un commentaire