Recruter les premiers managers : le casse-tête des startups

Recruter les premiers managers : le casse-tête des startups

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Fondée en 2016 par Benjamin Pipat et Raphaël Guedj, Seelk a déjà multiplié sa croissance par 4 et emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes. La startup qui permet aux entreprises d’optimiser leurs ventes sur les marketplaces comme Amazon, doit désormais relever un nouveau défi, et pas des moindres, si elle souhaite poursuivre son ascension sereinement : le recrutement des « N+1 ». 

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Si tous les moyens sont bons pour attirer les nouveaux talents au sein des startups (horaires de travail flexibles, salles de sieste, tables de ping pong…), encore faut-il trouver la perle rare. Surtout lorsqu’il s’agit de manager une équipe. Pour les fondateurs de Seelk, le recrutement apparaît d’ailleurs comme l’un des sujets les plus « challenging ».

« On atteint une certaine taille qui implique de passer à la deuxième étape de notre développement. On cherche désormais notre premier directeur commercial, notre premier directeur financier… Jusqu’à présent, on a dirigé nos équipes en direct avec Raphaël, mais on est conscient qu’on peut tripler nos objectifs en développant les équipes et en recrutant des profils managers », indique Benjamin Pipat.

« On est conscient qu’on peut tripler nos objectifs en développant les équipes et en recrutant des profils managers »

Pour dénicher ses futures recrues, le duo passe par moult solutions : chasseurs de têtes,  régies, la plateforme Welcome to the Jungle, etc… Tous postes confondus, l’entrepreneur estime avoir « cleané » entre 300 et 500 candidats. « C’est très dur de tomber sur le bon profil. On a notamment du mal à recruter des profils dev car le marché est très tendu. Certaines boîtes battent des records dans leurs levées de fonds. Résultat : les salaires s’envolent et les meilleurs profils, même les plus juniors, vont dans des boites qui ont levé », regrette-t-il.

Mais lever des fonds pour recruter ne semble pas faire partie de la stratégie élaborée par Seelk qui préfère réserver une future Série A au développement de sa technologie. Objectif 2018 : sortir sur le marché un outil qui puisse permettre aux entreprises de gérer l’ensemble des ventes sur les différentes marketplaces. Et le binôme ne cache pas ses ambitions d’asseoir son leadership au niveau européen.

« On a notamment du mal à recruter des profils dev’ car le marché est très tendu »

Car si Amazon existe depuis 20 ans, ce n’est que depuis 2016 que la marketplace est devenue un véritable enjeu stratégique pour les marques.  « Elles ont besoin d’experts pour les accompagner, d’outils pour gagner. On fait partie des premiers en France à s’être lancé sur ce créneau. Aux États-Unis, il y a énormément d’agences qui ont ouvert sur ce marché. En Europe, ça arrive, et on a une vraie ambition de prendre le leadership », confie l’entrepreneur.

Dans sa conquête de l’Europe, Seelk s’appuie notamment sur le soutien de Bpifrance à travers son Hub. « Chez Bpifrance, ils ont une optique grand groupe, une vision Europe, et s’intéressent beaucoup aux nouvelles technos. Ils nous ont déjà mis en contact avec plusieurs grands groupes nous ont par exemple permis d’accéder à l’un des plus grands salons e-commerce européen qui se tient à Monaco.

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