Droit de retrait.

Evidemment il est nécessaire de se protéger et de protéger les autres, spécialement les plus fragiles d’entre nous face à la menace du Coronavirus. Evidemment que tous les pays ne sont pas armés de la même façon face au risque épidémique qui ne connaît pas, lui, nos frontières et qu’il faut agir en conséquence. Evidemment qu’il faut, tant que faire se peut, limiter la progression du Covid 19 partout où il se développe.

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Mais faut-il pour autant se mettre tous collectivement à l’arrêt ?

Faut-il, dans cette surenchère permanente, annuler les uns après les autres- dans une forme d’épidémie collatérale presque aussi dangereuse- les rendez-vous professionnels, les déplacements, les voyages, les salons, forums, séminaires, événements et décisions d’investissement qui rythment et entretiennent notre vie sociale et économique ?

Comment allons-nous collectivement sortir de ce passage, en France et dans le monde ?

Mourrons-nous alors dévitalisés mais guéris et sauvés du coronavirus ?

Les comptes que feront les entreprises, toutes les entreprises, en fin d’année s’annoncent d’ores et déjà plus difficiles. Peut-on les laisser travailler et maintenir leurs agendas pour ne pas rajouter de la désespérance à venir à l’anxiété du jour ? Elles doivent simplement pouvoir continuer de créer de la richesse servant l’ensemble de la collectivité via les emplois, les salaires, les cotisations etc…

Alors, bien sûr, observons bien, et tous, les mesures simples de précaution recommandées par les autorités de santé. Mais surtout exerçons en entreprise, et entre entreprises et décideurs, notre droit de retrait du délire mortifère ambiant et, ensemble et en responsabilité, résistons. Maintenons. N’annulons plus. Ne reportons pas. Continuons.

Je le rappelle, le travail c’est la santé. Et pour anticiper sur le prochain James Bond, lui aussi reporté, « Mourir peut attendre ».

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