Non, un particulier ne peut pas vendre son animal à un laboratoire

Non, un particulier ne peut pas vendre son animal à un laboratoire

Animaux domestiques

Vendredi 26 juin, 30 Millions d’Amis déclenchait une forte émotion chez les défenseurs du droit animal. L’association publiait un communiqué indiquant que des particuliers pouvaient à présent vendre leurs animaux de compagnie à des laboratoires. À l’origine de cette annonce, un décret passé par le gouvernement le 17 mars. Mais pas de panique ! Il s’agit en fait d’une simple modification de texte. Et rassurez-vous, cette dernière ne permet en aucun cas de vendre son animal à des fins scientifiques.

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Avant ce décret, la législation spécifiait que les laboratoires pratiquant l’expérimentation animale pouvaient se fournir hors-filières professionnelles « sur la base d’éléments scientifiques dûment justifiés lorsque la production des éleveurs agréés est insuffisante ou ne convient pas aux besoins spécifiques du projet ». Le décret du 17 mars a simplement retiré la fin de cette phrase. Ainsi, il statut qu’une dérogation peut être accordée uniquement « sur la base d’éléments scientifiques dûment justifiés ».

Ainsi, comme l’indiquait le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, dans un communiqué, ce décret modifie certaines dispositions relatives à la protection des animaux. Loin d’autoriser les particuliers à vendre leurs animaux à des laboratoires, il vient au contraire renforcer les obligations des établissements utilisant des animaux pour la recherche scientifique. « Les animaux de compagnie ne sont en rien concernés et cela ne sera jamais le cas ; les fausses informations relayées récemment à ce sujet desservent la cause de la protection animale », précise le Ministère.

Beaucoup de bruit pour rien donc. Pour autant, le mouvement d’indignation suscité par cette annonce erronée permet un nouveau coup de projecteur sur la cause animale. Il rappelle au moins sensibles d’entre nous, qu’abandonner son animal, que ce soit sur le bord de la route ou dans un laboratoire, reste un acte de cruauté. Une piqûre de rappel bien utile avant les départs en vacances, souvent accompagnés d’une vague d’abandons.

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