SumUp s’est attachée à décrypter dans une nouvelle étude les priorités, ambitions et aspirations des PME européennes, dans un contexte d’incertitude qui les pousse à faire preuve d’agilité et d’innovation. Réalisée en France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Irlande, elle révèle leurs moteurs de succès, leur engagement pour faire croître leur business, leur maturité face aux outils digitaux mais aussi leur quête d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle explore également les ‘superpouvoirs’ qu’elles aimeraient posséder pour concrétiser leurs objectifs.
Chiffres clés :
• 30% placent la croissance client en priorité, devant la génération de revenus (26,7 %).
• Vacances ? Oui, mais… : 27,9 % prennent 3 à 4 semaines de congés, dans la moyenne européenne.
• Pause déjeuner écourtée ? : 17,3 % sautent régulièrement ce moment.
• Superpouvoir rêvé : 25,8 % des entrepreneurs français aimeraient « se cloner » pour en faire plus.
Priorités : croissance et clientèle, mais l’équilibre vie pro/perso reste essentiel
Premier enseignement clé : les PME françaises affichent une approche résolument “business first”, en concentrant leurs priorités sur la croissance de leur clientèle (30 %) et la génération de revenus (26,7 %). L’objectif de dégager du temps pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle (16,4 %) arrive en troisième position.
Cette tendance se confirme à l’échelle européenne : les chefs d’entreprise allemands se révèlent les plus “revenue-centric” (49,7 %), tandis que les Irlandais privilégient davantage la croissance de leur clientèle, 37,3 %).
Vacances : les Français moins « serial vacationers » qu’on ne le pense
Si certains clichés persistent, comme celui des Français toujours en vacances, la réalité est plus nuancée. En effet, plus d’un quart des entrepreneurs français (27,9 %) prennent entre 3 et 4 semaines de vacances chaque année, tandis que 24,3 % se contentent de 1 à 2 semaines. Seulement 13,6 % partent 1 à 2 mois, un chiffre comparable à celui de leurs voisins allemands (12,9 %), et qui se situe dans la moyenne européenne observée par l’étude. Celle-ci révèle également que la flexibilité est de mise, avec 13 % des répondants affirmant : « Je ne sais pas, chaque année est différente ». Et si les « serial vacationers » n’étaient pas ceux qu’on imagine ? Près de 4 Italiens (38,2 %) et Allemands (35,5 %) sur 10 prennent en moyenne 3 à 4 semaines de congés par an.
S’ils avaient 10 heures de plus par semaine : repos en tête, business ensuite
Le temps est un bien précieux. Si les répondants français disposaient de 10 heures de temps libre chaque semaine, 41,6 % d’entre eux choisiraient de se reposer ou de prendre soin d’eux-mêmes, tandis que 34 % le passeraient en compagnie de leur famille ou de leurs amis. Le business arrive ensuite, avec 23,3 % qui consacreraient ce temps retrouvé au développement de produits, à l’amélioration de leurs services, ou encore aux activités de marketing et au développement de la clientèle (20,6 %). La formation et le networking ne figurent pas parmi les priorités. Bien que le constat soit assez similaire au niveau européen, des différences intéressantes émergent : les Italiens privilégient davantage le soin de soi (52,9 %), tandis que les Allemands mettent l’accent sur l’importance de la famille et des amis (40,5 %) et citent, dans une moindre mesure, l’importance du networking (6,4 %).
Pause déjeuner, un rituel sacré typiquement français ?
À l’heure du déjeuner, 34,2 % des entrepreneurs français interrogés font une pause de 30 à 60 minutes, une durée similaire à celle observée chez 30,1 % de leurs voisins italiens. Un quart des répondants prennent entre 15 et 30 minutes, tandis que seulement 15,2 % y consacrent plus d’une heure. Contre toute attente, 17,3 % avouent prendre rarement une pause déjeuner. En revanche, s’agissant d’un trait culturel connu, 42,7 % des Britanniques sondés accordent rarement de temps à leur déjeuner, suivis de près par les Allemands (38,6 %). En tête du classement, surprise : les Italiens, dont 32,9 % prennent plus d’une heure pour la pause déjeuner, contre seulement 4,9 % des Britanniques.
Les superpouvoirs dont ils rêvent pour réussir
Face aux défis liés à des emplois du temps chargés et aux contraintes personnelles et familiales, les chefs d’entreprise européens interrogés ont indiqué que leur superpouvoir de prédilection serait de « pouvoir se dédoubler / avoir un clone d’eux-mêmes ». En France, 25,8 % des répondants l’ont choisi, suivis de 27,8 % au Royaume-Uni et 31,3 % en Allemagne. Parmi les autres superpouvoirs populaires auprès des commerçants français, on retrouve la capacité de parler toutes les langues (23,5 %), ce qui pourrait refléter des ambitions d’expansion mondiale, ainsi que la faculté de lire dans les pensées (15,1 %) et d’être extrêmement rapide (14,5 %). Le voyage dans le temps est davantage cité par les Britanniques (13,2 %), tandis que les Irlandais expriment également le souhait d’avoir le don d’invisibilité (3,6 %).
En attendant d’acquérir ces superpouvoirs, les entrepreneurs misent sur la technologie et l’innovation pour atteindre leurs objectifs. En adoptant des solutions de paiement par carte et numérique, près de 40 % des entrepreneurs français affirment avoir constaté une augmentation de leur chiffre d’affaires, de 1 % à 25 %, et 10,6 % une augmentation de 25% à 50%.