Et si Joe Dassin parlait aux entrepreneurs ?

Et si Joe Dassin parlait aux entrepreneurs ?

Publié le 31 août 2015

35 ans après sa mort, Joe Dassin reste l’un des chanteurs les plus populaires de l’imaginaire français. Voix suave, textes langoureux, son monde semble très éloigné de celui des entrepreneurs. Et pourtant.

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Un timbre chaleureux, un sourire avantageux. Joe Dassin reste dans l’imaginaire français l’éternel crooner des trente glorieuses. Mais, le franco-américain a une vie bien plus intéressante que ne le montrent ses pochettes d’albums. Né de parents américains, il fuit les États-Unis avec ses parents lors de la fièvre anticommuniste. Il grandit en Angleterre, Italie, Suisse, passe son bac à Grenoble, avant de rentrer aux États-Unis pour démarrer des études de médecine.
Docteur en ethnologie, il se tourne alors de plus en plus vers l’écriture. Il est publié entre autres chez Playboy, le New Yorker. Mais sa voix attire toujours plus de producteurs de musique. Il refuse d’ailleurs plusieurs offres, jusqu’à ce que CBS Record entende Joe Dassin chanter un vieil air américain. C’est le début d’une carrière qui rythme, encore aujourd’hui, les soirées d’été des français.
Alors, certes, ses chansons ne concernent pas directement la vie des entrepreneurs. Mais, en cette fin de vacances, rien ne nous empêche de rapprocher certains textes du chanteur à la vie de certains patrons; La preuve.

« Tu sais,  je n’ai jamais été aussi heureux que ce matin-là »

Tout le monde a entendu au moins une fois « l’été indien » de Joe Dassin. Cette chanson a bercé l’été de millions de français. Certes, la mélodie a vieilli aux oreilles des plus jeunes, mais cet « amour de vacances » est la même pour tout le monde. Quelle que soit la génération à laquelle on appartient.
Cette chanson parle d’un premier amour, mais c’est surtout une « première fois » qui est évoqué. Un entrepreneur pense au jour où il a créé son entreprise. La joie et puis ensuite l’angoisse. L’aventure démarre.

La vie se chante, la vie se pleure
Elle est changeante comme les couleurs

La vie est jalonnée d’échecs, de bêtises, de moments de honte. Mais, ce sont eux qui nous font grandir. Si vous ressentez un grand abattement, répétez-vous cette phrase. Simple à retenir, elle fait toujours son effet lorsque vous la ressortez en dîner. Peut-être qu’on rira de vous à l’énoncé de son auteur, mais personne n’osera vous dire qu’il est en erreur.

Buvons un verre à la santé d’hier
Et oublions demain…

La vie d’entrepreneur est mesurée en chaque instant. Délais à respecter, rendez-vous à ne pas rater, réunions à chronométrer. A tel point que la liste des tâches du lendemain semble parfois insurmontable.
Dans ces cas-là, ne vous démontez pas. Faites comme Joe Dassin : buvez un coup et pensez à ce que vous avez déjà réalisé. Cela vous donnera du courage pour demain.

L’amour, c’est comme un poker
Et c’est presque toujours le moins menteur qui perd

Encore une fois, une parole pleine de sagesse. Même si le monde des affaires est parfois rude, rappelez-vous que les meilleurs ne mentent pas. Une personne qui exige une implication totale de ses collaborateurs sans l’être elle-même n’arrive à rien. Jack Welch est peut-être un manager sans pitié, mais sachez qu’il l’est encore plus avec lui.

L’amour, c’est comme un oiseau
Ça voyage très loin, ça tombe de très haut

Le business est aussi comme un oiseau. Il faut parfois aller loin pour ouvrir de nouveaux marchés. Mais, attention aux erreurs. Trop de dirigeants pensent la Chine, l’Asie, l’Afrique, comme de nouveaux eldorados. C’est dangereux. Si les risques ne sont pas maîtrisés, c’est parfois tout l’édifice qui s’effondre.

Ah, oui maintenant c’est sûr vous voyez Joe Dassin d’un autre œil.

Tancrède Blondé

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