Le ministère de l’écologie lance son incubateur « Green Tech »

Le ministère de l’écologie lance son incubateur « Green Tech »

Ségolène Royal et Emmanuel Macron viennent d’annoncer la création d’un incubateur de startups appelé « Green Tech », au sein du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

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Allier croissance et écologie. Un pari qui ne date pas d’aujourd’hui et pourtant, ce n’est que mardi que le ministère du Boulevard Saint Germain a annoncé le lancement de l’incubateur « Green Tech ».

Objectif : accompagner 50 startups sur des projets innovants de transition énergétique.

Des projets qui doivent permettre le développement de 14 nouveaux services et usages pour les citoyens. Le ministère de Madame Royal met un point d’honneur aux économies d’énergie. Les startups développant des objets connectés liés aux compteurs intelligents (électricité et gaz) permettant la réduction de la facture énergétique des ménages sont donc appréciées.

Avis également aux startups qui s’emparent de la question des transports. Le ministère évoque par exemple « les solutions de géolocalisation en temps réel facilitant l’accès aux transports publics et privés aux citoyens, par territoire, prenant en compte l’état du trafic et la qualité de l’air ».

50 startups sélectionnées par Ségolène Royal

Sans oublier la santé. Les startups qui développent des détecteurs de pesticides dans les fruits et légumes, des calculateurs individuels de qualité de l’eau, de l’air et du niveau sonore dans l’habitat et les espaces collectifs peuvent espérer intégrer l’incubateur « Green Tech ».

Seules 50 jeunes pousses vont pouvoir participer à cette aventure. Le ministère compte identifier les entrepreneurs grâce aux événements créatifs organisés par le cabinet de Madame Royal (hackathons, concours d’innovateurs…). Un jury présidé par la ministre de l’écologie et des personnalités issues des secteurs de l’écologie et du numérique sélectionnera ensuite les 50 startups.

À la clef : un fonds de pré-amorçage pour chaque projet allant de 150 000 à 500 000 euros. Et surtout, l’accès aux datas des pouvoirs publics. Le ministère de l’Écologie possède en effet 10 millions de données, mise à la disposition des 50 startups élues. Ces ressources vont permettre d’identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique.

Si Ségolène Royal a des chances quitter le ministère de l’écologie dans les prochains jours suite au remaniement, l’incubateur « Green Tech » est quant à lui bel et bien lancé.

@Julie Galeski

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