Les faux pas à éviter lors du déjeuner de Noël

Les faux pas à éviter lors du déjeuner de Noël

Publié le 24 décembre 2014

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Avant de fermer les bureaux pour le réveillon, l’entrepreneur a décidé de rassembler les équipes autour d’un déjeuner de Noël. Un moment de détente qui peut se terminer en désastre.
Tout le monde est sur le pied de guerre. Entre les victuailles, les bouteilles de vin et les cadeaux, l’entreprise s’apprête à vivre un déjeuner de Noël très sympathique. La bonne humeur est de mise. Seule une personne peut casser cette dynamique positive : l’entrepreneur. Voici quatre comportements qui peuvent tuer une belle fête. Avis aux entrepreneurs.

Parler business

« Nativité, tu peux me dire où on en est au niveau du dossier Sogéplus ? » Il n’y a rien de plus ennuyant qu’une fête où tout le monde parle « boulot ». Mais, comment arrêter ce cycle infernal si le dirigeant est à l’origine de la discussion ? « Excuse-moi chef. On peut pas parler de ça plus tard. Là, je suis avec un verre de vin en train de parler avec Corinne. J’ai pas du tout envie de me concentrer sur ce que tu dis… » Impossible.
C’est à l’entrepreneur de veiller à la bonne ambiance et de recadrer ceux qui confondent déjeuner de Noël avec déjeuner d’affaires. Et si l’entrepreneur manque de sujets de conversation, rien ne l’empêche d’en préparer en amont. Au moins, il aura des choses à dire.

Se la « coller sévère »

Même si l’heure est à la fête, il est toujours important de faire une bonne impression. Qui plus est si on est le dirigeant de l’entreprise. Montrer qu’on est détendu est une chose, être complètement cramoisi par l’alcool en est une autre.
Être gai n’est pas un problème, à condition de rester digne et dans un état à peu près similaire aux autres participants. Si tout le monde se souvient de « l’état déplorable du patron », le respect dû à la fonction va être plus difficile à imposer.
Même chose en ce qui concerne la tenue. Même si le costume est interdit en ce jour, rien n’oblige les adeptes du punk à venir avec un piercing dans le nez ou avec un jean troué. Le milieu professionnel reste le milieu professionnel.

Dire à tout le monde que vous les aimez

Conséquence d’un taux d’alcoolémie trop élevé, vous vous prenez à aimer votre prochain. Un peu trop d’ailleurs. D’un encouragement neutre, mais chaleureux, vous vous mettez à dire à tout le monde : « je vous aime tous, c’est fou ».
Même si elle traduit une pensée réelle, elle ne devrait jamais sortir en place publique. Comme disait le général de Gaulle, « le pouvoir se vit éloigné ». Ce qui est impossible, si on dit qu’on les aime. La vie de dirigeant implique une certaine neutralité.

Lancer des jeux d’alcool

En pleine confusion, un collaborateur s’imagine qu’il peut retourner dans son adolescence et lancer un jeu d’alcool. Une initiative qui est unique en son genre. À tel point que le ministère du Travail a fait voter un décret le 3 juillet dernier pour permettre aux dirigeants d’interdire l’alcool sur le lieu de travail.
Bien sûr, un verre de Tequila « ne fait jamais de mal ». On connaît la musique. D’un premier verre, un autre surgit, jusqu’à ce que le dixième verre soit ingurgité. Ce qui peut être drôle dans une fête étudiante finit toujours sur une note pathétique dans le milieu professionnel.

Tancrède Blondé

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