Les phrases anti entrepreneurs de Georges Marchais

Les phrases anti entrepreneurs de Georges Marchais

Publié le 24 novembre 2014

marchais

Dirigeant du Parti Communiste Français pendant une vingtaine d’années, Georges Marchais a marqué le paysage politique notamment pour son goût de la rhétorique.
« Mais c’est un scandale ! ». L’état normal de Georges Marchais a toujours été l’indignation. Hâbleur, colérique, drôle et même parfois charmeur lors de ses apparitions télévisées, le chef incontesté du Parti Communiste Français de 1972 à 1994 reste néanmoins un des grands responsables du retard français quant à la culture entrepreneuriale. La preuve en trois points.

« Je n’en ai parlé à personne, mais c’est la position de mon parti ! »

À l’instar des régimes communistes de son temps, Georges Marchais n’était pas connu pour sa gouvernance démocratique. Pendant une vingtaine d’années, il a dirigé le PC avec quelques collaborateurs.
Une centralisation qui, si elle lui a permis de garder le contrôle du parti, a néanmoins condamné toutes tentatives de rénovation. Sur ce dernier point, Georges Marchais est resté un maître en la matière.
Résultat, le Parti n’a jamais su réadapter son idéologie et son programme après la chute du mur de Berlin.

« C’était peut-être votre question, oui mais c’est ma réponse ! »

Cette saillie de Georges Marchais est restée célèbre dans l’inconscient collectif français. Mécontent d’être coupé par Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach, le secrétaire du PCF décide de ne plus répondre aux questions.
C’est un peu comme si un entrepreneur décidait de ne plus répondre à ses actionnaires, sous prétexte que les questions ne lui conviennent pas. Bien sûr, la comparaison est osée, mais elle a le mérite de mettre à jour ce comportement anti-entrepreneur.

« Le bilan global de ces soixante et un ans est positif. Le goulag ? À supposer qu’il existe »

Au-delà de l’absurdité du propos concernant les goulags soviétiques, Georges Marchais adopte le comportement typique des entrepreneurs et dirigeants qui se voilent la face. Des produits dépassés ? « Absolument pas ». Une dette de l’entreprise abyssale ? « Vous jouez contre l’entreprise en disant cela ».
À tel point que l’entreprise peut se retrouver en grave danger. Il suffit de voir l’état du Parti Communiste Français aujourd’hui pour s’en assurer.

Tancrède Blondé

 

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