Salon des entrepreneurs : comment ne pas mettre tout de côté pendant un salon ?

Salon des entrepreneurs : comment ne pas mettre tout de côté pendant un salon ?

Publié le 5 février 2015

Le salon des entrepreneurs de Paris est un excellent moyen d’accroître sa visibilité. Mais, comme tous les salons, il est difficile après d’avancer sur les autres dossiers. Un équilibre compliqué à trouver.

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Location de matériel, réflexion sur l’animation, achat et choix des bâches. Quelle que soit la nature de l’activité, le salon professionnel aspire une quantité extraordinaire d’énergie. Mais, le jeu en vaut la chandelle : nouveaux contacts, visibilité maximale et une qualité de la relation client inégalable. Impossible de se passer d’une telle vitrine.
Seul problème, le salon a beau accaparer toute l’attention et l’énergie du chef d’entreprise, il ne peut mettre en jachère ses autres dossiers. Qu’importe qu’il n’ait « pas une minute à lui », que « le réseau WiFi soit de mauvaise qualité », les clients passent avant tout. C’est la raison pour laquelle il est si important de communiquer sur ses réseaux. Au moins, ils sont au courant.

« Trois personnes s’occupent exclusivement de cela »

Bien sûr, cela ne suffit pas. À l’entrepreneur de prévenir personnellement tous ceux susceptibles de l’appeler et de lui prendre du temps. Pourquoi ne pas centraliser les rendez-vous téléphoniques sur une plage horaire fixe. Double avantage : le chef d’entreprise ne perd pas le contact, tout en racontant en « direct live » le salon professionnel auquel il participe.
Participer à un salon nécessite une réorganisation de ses équipes en fonction de cet objectif. Chez Franck Ecalard, Directeur général de Cuisine Plus, « trois personnes s’occupent exclusivement de cela ». De cette façon, l’entrepreneur n’est plus harcelé par de multiples détails.

« Ça reste toujours de la bonne fatigue »

Il ne s’occupe que de l’essentiel : « garder le contact avec mes investisseurs, parler avec d’éventuels candidats ». Au final, il ne passera que trois heures au Salon des Entrepreneurs, mais ce temps il le « juge absolument indispensable » pour le développement de son enseigne.
Une chose cependant reste indépassable pendant un salon professionnel : la fatigue. Avec des journées de dix à douze heures à passer debout, sans parler des soirées networking, l’entrepreneur ressort la plupart du temps lessivé. « Je me suis levé à quatre heures du matin et je vais probablement me coucher à minuit, mais quand tout est fait dans la bonne humeur, ça reste toujours de la bonne fatigue ».
Quel entrepreneur oserait le contredire ?

Tancrède Blondé

 

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