Startup For Kids encourage de nouvelles façons d’apprendre

Startup For Kids encourage de nouvelles façons d’apprendre

Startup For Kids, le premier salon dédiée à l’éducation ouvre ses portes au public aujourd’hui à l’école 42. Une trentaine de startups exposent leurs innovations pour l’apprentissage de demain.

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Rendez-vous ce samedi pour le Startup For Kids, un salon novateur sur les solutions pédagogiques et ludiques destinées aux enfants. Pendant deux jours, 30 startups sélectionnées par un jury d’experts y exposent leur solution pour révolutionner l’éducation par le numérique. On apprend de manière innovante le Français, le code informatique, de l’histoire-géo, les arts, etc. Tous ces univers sont représentés dans une approche spécialement imaginée pour les 6-15 ans.

C’est l’association Scienticlub, présidée par Sharon Sofer, fondatrice de la Scientibox, qui est à l’origine du salon. « Au début, je voulais organiser des ateliers autour de ma société Scientibox, qui fait découvrir la science de manière ludique aux enfants. L’idée était de mettre l’accent sur de nouvelles façons d’apprendre grâce au numérique. » explique-t-elle. Mais, à ses yeux, l’école 42 est l’organisme de formation idéale pour son associer éducation et innovation

Startup For Kids veut exposer de nouvelles façons d’apprendre

Pour cette première édition, Marbotic a tenu à être présente. La startup développe des objets connectés en bois adaptés à des applications éducatives sur tablette. L’objectif : initier les enfants aux additions et aux soustractions en les amusant. Edupad en profite aussi pour communiquer officiellement sur sa nouvelle application Monster Messenger. « Le but est d’accompagner les tout-petits et les éduquer avant le grand bain des réseaux sociaux. », explique Jêrome Serre le dirigeant de l’entreprise.

Lors du Startup For Kids quatre prix vont être également décernés. Celui des internautes va à la société qui obtient le plus de partages sur les réseaux sociaux pendant les deux jours de rassemblement. Les prix des enfants, des parents, ainsi que des pédagogues et journalistes vont être décernés par le public.  Pour cela, on donne aux nouveaux arrivants trois stickers à distribuer à leurs startups préférées.

Un temps de retard

« Comme d’autres secteurs, le numérique est amené à bouleverser l’éducation. Mais ces solutions nouvelles, qui se destinent parfois aux professeurs, parfois à l’enfant et à ses parents, sont encore très peu connues. Nous sommes vraiment au début du phénomène, il faut faire découvrir les vertus du numérique dans l’éducation et convaincre. », affirme Sharon Sofer. Elle envisage d’ailleurs de renouveler l’expérience Startup For Kids dans d’autres villes françaises.

Dans le domaine de l’e-learning ou de l’e-éducation, la France apparaît d’ailleurs sensiblement en retard par rapport aux Etats-Unis et aux pays du nord de l’Europe. Ce décalage français viendrait, selon les experts, d’une réticence du corps enseignant à laisser les nouvelles technologies pénétrer dans l’enceinte de l’école. Cela vient aussi de la difficulté à repenser en profondeur les méthodes d’enseignement et les programmes éducatifs.

Bref, tout reste à faire.

@Thomas Romanacce

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