Les patrons de TPE ont du mal à faire confiance aux jeunes

Les patrons de TPE ont du mal à faire confiance aux jeunes

Publié le 21 mars 2014

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Si la majorité des entreprises sont prêtes à donner des responsabilités aux jeunes de moins de 25 ans, les dirigeants de TPE ont eux toujours du mal à avoir confiance dans leurs capacités.
Mettre le pied à l’étrier. Entre la volonté et la réalité, il y a parfois un gouffre. D’après le baromètre Apprentis Auteuil, à peine 40% des chefs d’entreprise affirment avoir recruté un employé de moins de 25 ans au cours des 12 derniers mois. C’est peu ! Surtout au regard de la confiance qu’ils disent accorder aux jeunes. En effet, selon 9 entrepreneurs sur 10, donner une chance d’évolution aux jeunes appartient aux valeurs fondamentales de l’entreprise.
Dans le détail, les entreprises de moins de 50 salariés sont les moins emballés à l’idée de confier des responsabilités à des jeunes. Pire, près de la moitié des dirigeants de TPE (moins de 10 salariés) se disent prêts à confier une problématique de ressources humaines à un jeune collaborateur. Une frilosité que l’on retrouve dès qu’il s’agit un dossier ayant un fort impact sur l’entreprise. Une peur que l’on retrouve moins chez les dirigeants d’entreprise de plus de 250 collaborateurs.

 L’avenir des jeunes se joue dans les PME

Dommage, car aux yeux d’un sondé sur trois, un jeune de moins de 25 ans est plus facile à manager qu’un salarié plus âgé. Par ailleurs, qu’il soit attribué à un jeune ou non, un poste à responsabilité présente les mêmes risques pour l’entreprise. Toujours selon l’étude, c’est d’ailleurs les qualités et la personnalité du candidat qui représentent les critères les plus rassurants pour les recruteurs. Et ce, devant l’expérience professionnelle ou les diplômes.
Plus largement, ce sont les dirigeants d’entreprises de 50 à 249 salariés qui font le plus confiance aux jeunes. 90% d’entre eux les enverraient sans aucune peu représetner l’entreprise lors de salons, forums, ou autres événements. Les grandes entreprises, elles, ont tendance à privilégier un peu plus l’ancienneté et la hiérarchie.
Autrement dit, pour le jeunes la réponse est clair : leur avenir se joue dans les grandes PME.

Tancrède Blondé

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