Apple / iPhone 5 : des évolutions mais pas de révolutions

Apple / iPhone 5 : des évolutions mais pas de révolutions

Publié le 13 septembre 2012

Apple a présenté hier soir la dernière version du smartphone star de la planète. Au menu, peu de révolutions mais beaucoup de changements sur les composants. Une évolution qui n’est pas étrangère à la guerre judiciaire que la marque à la pomme livre à Samsung.
 
iPhone 5 Apple Les geeks ne pourront écarter un petit soupir de déception. Attendu comme le messie de la téléphonie mobile, l’iPhone 5 garde en grande partie les traits de son grand frère l’iPhone 4GS. Une silhouette moins arrondie que les premières générations, un pourtour en aluminium. En même temps, pourquoi changer une ergonomie qui gagne ? En effet, d’après le cabinet JP Morgan, Apple devrait écouler 130 millions d’iPhones en 2012. Et sûrement bien plus l’année prochaine.
Car, l’iPhone 5 avance des atouts technologiques non négligeables. Ne serait déjà l’écran plus grand, où pourront s’afficher 5 et non plus 4 colonnes d’application. Ça donne un ordre d’idées. L’iPhone 5 sera également plus autonome, avec une capacité de navigation sur internet en 3G et de conversation dépassant les 8 heures. Il intègre également un troisième micro pour une qualité d’écoute encore supérieure à la génération antérieure.

Apple veut sortir de sa dépendance

Désormais conçu intégralement en aluminium et en verre, l’iPhone 5 devient le plus fin et le plus léger de tous les iPhones. Plus fragile, mais plus beau. En revanche, les adeptes des appareils Apple vont devoir s’adapter au nouveau connecteur d’Apple. Grimace garantie ! Raboté de 80 % de sa taille d’origine, il vous en coûtera 29 euros pour brancher votre nouvelle acquisition aux anciens accessoires.
Stratégiquement, avec ses nouveaux composants la sortie de l’iPhone 5 consacre également la volonté d’Apple de sortir de la main son meilleur ennemi, Samsung. En effet, le géant Coréen lui a fourni, jusqu’à présent, la majeure partie de ses composants électroniques. Une dépendance technologique qui cadre mal avec le feuilleton  judiciaire que se sont livrés, cet été, les deux colosses mondiaux de l’électronique, sur les questions de propriété intellectuelle.

« Business is business »

Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, Apple est le premier client de Samsung. À tel point que, selon la chaîne économique Bloomberg, Apple représenterait 9% de son chiffre d’affaires. Pas de panique cependant, la firme Coréenne diversifie également ses clients, aux premiers desquels se trouvent les autres concurrents de l’iPhone 5.
Quelle morale dans cette histoire ? Si le « business is business » a de beaux jours devant lui, les dirigeants de PME retiendront qu’il n’est pas interdit de travailler avec des concurrents directs. « Après tout, l’antagonisme fait saillir » disait Victor Hugo.

Tancrède Blondé

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