Colbert 2.0 : le logiciel qui pousse au « Made in France »

Colbert 2.0 : le logiciel qui pousse au « Made in France »

Publié le 23 juillet 2013

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a présenté un nouveau logiciel pour aider les PME à entreprendre leur « possible » relocalisation.

Le ministre du Redressement productif a présenté lundi Colbert 2.0

Le ministre du Redressement productif a présenté lundi Colbert 2.0


Le nouveau joujou du gouvernement. Lundi, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a exposé un logiciel, nommé Colbert 2.0. Affecté aux PME, il permet d’évaluer leur intérêt à relocaliser leur production en France.
Le logiciel, en ligne depuis hier, propose aux entrepreneurs de répondre à une série de questions sur la localisation de leurs achats, le taux de produits défectueux dans leur production ou encore l’importance des délais de livraison dans leur métier.
Suivant les réponses, ce programme développe un diagnostic. Celui-ci indique au patron l’intérêt qu’il a, ou non, de relocaliser son activité en France. Un « parcours de relocalisation » est par la suite proposé aux entreprises. Elles peuvent également échanger avec un interlocuteur désigné par l’État et fourni par Colbert 2.0.

Pour le retour des entrepreneurs en France

Le but de cet instrument « concret et opérationnel » est de « construire une prise de conscience » chez les chefs d’entreprise, a précisé Arnaud Montebourg lors de la présentation.
« Nous voulons amener les chefs d’entreprise à s’interroger sur les coûts cachés de leurs délocalisations antérieures […] les inciter à refaire leurs calculs ». Colbert 2.0 a été développé à partir de 30 cas concrets et réels, a expliqué Alain Petitjean, directeur général de Sémaphores, le cabinet de conseil créateur du logiciel. Les mises en situation économique sont donc bien réalistes.
« Il y a déjà beaucoup d’entreprises qui ont relocalisé, beaucoup plus qu’on ne le pense. Des grands groupes, des petites entreprises. Et ne serait-ce que les faire connaître, comme démonstrateurs, comme démonstration de la pertinence de la relocalisation, c’est déjà une étape considérable », a conclu le ministre.

 Noëmie Beillon

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