Les entreprises françaises n’ont plus que 60 jours pour adopter la réglementation européenne sur les prélèvements et les virements effectués en Europe.
60 jours et pas un de plus. Au 1er février, toutes les entreprises françaises devront être conformes avec SEPA (Single Euro Payment Area), nouveau standard européen pour les prélèvements et virement bancaire. Passé la date butoir, les paiements seront tout simplement refusés.
En clair, un entrepreneur ne pourra plus payer, ni ses fournisseurs, ni ses employés, ni personne. Pire, il ne pourra même plus se faire payer par ses clients. C’est dire, si la situation va être critique. C’est votre trésorerie qui va être contente.
Obtenir un numéro BIC/IBAN
Raison pour laquelle des organismes comme le Medef ou la CGPME continuent pousser les PME à migrer le plus rapidement possible. L’organisme présidé par Pierre Gattaz a d’ailleurs créé de nombreuses réunions pour informer les chefs d’entreprises.
Concrètement, l’entreprise doit analyser son flux de paiement, mettre à jour les bases de données et applicatifs concernées, et remplacer les références aux coordonnées nationales par un numéro BIC/IBAN.
Ne devrait pas coûter grand-chose
Pour cela, tous les entrepreneurs qui ne se sont pas encore penchés sur le sujet ont tout intérêt à se rapprocher au plus vite de leur banque, leur fournisseur de logiciels et leur expert-comptable afin d’engager au plus vite la migration.
Pour la majorité des PME, le passage au système SEPA ne devrait pas coûter grand-chose. En revanche, cela peut prendre plus de temps qu’ils n’imaginent. En clair, ne tardez plus.
Tancrède Blondé