François Baroin tente de défendre le bilan économique de Nicolas Sarkozy

François Baroin tente de défendre le bilan économique de Nicolas Sarkozy

Publié le 6 février 2012

À l’occasion du 19ème salon des entrepreneurs, le ministre de l’Économie et des Finances, François Baroin, est intervenu à la fin d’une conférence sur les moyens de financement de l’entreprise.

« Nous devons avoir confiance en nos entrepreneurs, nous devons leur donner les moyens de réussir ». Adoptant la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy, le ministre de l’économie ignore le calendrier électoral et veut montrer que le gouvernement travaillera jusqu’au bout. Néanmoins, il n’esquive pas la question du bilan qui, selon lui est favorable aux entrepreneurs.

Pour s’en convaincre, il suffirait de regarder le nombre de créations d’entreprise de 2007 à 2011 qui s’élève à 2,4 millions, dont 1 million d’auto-entrepreneur. « Chiffre record » qui placerait la France en tête des pays occidentaux. Grâce notamment à la suppression de la taxe professionnelle, cet « impôt anti-économique » dont la logique aurait pénalisé les entreprises. Une mesure qui aurait permis « une baisse des cotisations de 7,5 milliards d’euros » pour les entreprises, dont 4 Mds d’euros pour les seules PME.

TVA sociale: «ce n’est pas un projet politique ça ! »

Le ministre de l’économie rappelle également l’efficacité du Crédit Impôt Recherche (CIR), « un des meilleurs produit à l’exportation » précise-t-il tant les pays étrangers s’en inspirent. Résultat, « 4,7 Mds ont été restitué aux entreprises en 2009 ». En revanche, François Baroin oublie de dire que le CIR perdra de sa superbe après la restriction du dispositif, voté lors du budget 2012.

Enfin dans le florilège des réformes initiées depuis 2007, François Baroin rappelle les nombreux moyens de financements publics mis à la disposition des entreprises. La banque de l’industrie, évidemment, qui sera une filiale d’Oseo dotée d’un milliard d’euros en fonds propres, mais également le Fonds Stratégique d’Investissement qui aurait permis « 2,8 milliards d’euros d’Investissement en direct ».

Le ministre de l’Économie et des Finances a également expliqué que le projet politique du gouvernement ne se résume pas à une hausse 1,6 points de TVA. « Ce n’est pas un projet politique ça ! » assène-t-il. À croire que certains, même à Droite, ne l’auraient pas compris…

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