Innovation et mondialisation, recette du succès des ETI

Innovation et mondialisation, recette du succès des ETI

Publié le 12 juillet 2013

BPI France et la DGCIS ont décrypté, ce jeudi, la troisième enquête annuelle de conjoncture consacrée aux ETI, Entreprises de Taille Intermédiaires.

Le moral de 40 % des ETI en hausse concernant leurs activités

Le moral de 40 % des ETI en hausse concernant leur activité


L’espoir n’est pas vain pour les grosses PME. D’après BPI France et la Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services, les ETI internationalisées vont décoller dans les années à venir. 40 % d’entre elles sont d’ailleurs optimistes concernant une possible hausse de leur activité.
Les difficultés se font néanmoins encore sentir. « Le grand stress financier de nos clients depuis 20 mois, c’est la trésorerie », explique Nicolas Dufourcq, directeur général de BPI France. 24 % des ETI anticipent encore des soucis de trésorerie pour 2013.
« L’atonie de la croissance dans l’Union européenne pèse sur les prévisions d’activité des ETI », poursuit Pascal Faure le patron de la DGCIS. Les carnets de commandes pauvrement remplis soutiennent cette observation.

Innovation mondiale

Les seules gagnantes sont les ETI fortement internationalisées. Leurs optimismes, deux fois plus élevés, appuient l’idée que les entreprises ne peuvent se permettre une activité centralisée sur leurs régions. Le directeur général de BPI France prône une ouverture internationale et une gamme innovante pour remplir les caisses. « Si vous voulez de la croissance et des profits, il vous faut exporter et innover ».
Pour preuve, les ETI classées innovantes réalisent à peu près 20 % de leur chiffre d’affaires à l’international. Les « non innovantes », elles, réalisent un chiffre d’affaires trois fois inférieurs sur le marché mondial.
Globalement, les ETI Françaises sont, relativement en retard sur l’internationalisation de leur activité. 61% n’ont pas ou peu d’activité internationale (moins de 5% du chiffre d’affaires). «Ma conviction c’est que l’idée que la croissance française serait faible longtemps est une idée très récente chez les chefs d’entreprise », soutient Nicolas Dufourcq.

 Noëmie Beillon

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