Jack Welch : son manuel du parfait entrepreneur

Jack Welch : son manuel du parfait entrepreneur

Publié le 10 juin 2013

Pendant 20 ans à la tête de General Electric, il a fait progresser la valeur de l’entreprise de 4000%. Autant dire que tous les entrepreneurs ont des choses à apprendre de lui.

Jack Welch est considéré comme le meilleur manager du siècle

Jack Welch est considéré comme le meilleur manager du siècle


Voilà un homme qui s’est donné les moyens de créer de la valeur. Parfois d’ailleurs au prix fort. Ses anciens collaborateurs peuvent en témoigner. Chaque année, il obligeait les patrons de filiales à licencier les 10% de managers considérés comme les moins performants. A l’inverse, il a été un des premiers à récompenser les meilleurs cadres par le biais des stock-options et des bonus.
Il est connu également pour avoir détruit le plus possible la bureaucratie au sein de General Electric. Une volonté qui lui a permis de libérer la circulation des informations et ainsi d’améliorer la productivité de la société. Les chiffres parlent pour eux. Pour le reste, ses citations feront le reste.

« Vous devez être dur si vous voulez être souple »

Autrement dit, maintenir toujours la même pression pour que le travail produit soit meilleur. Et après seulement, le dirigeant pourra relâcher la pression pour que le collaborateur puisse exprimer toute sa créativité.

« Soit vous êtes le meilleur dans ce que vous faites, soit vous ne le faites pas très longtemps »

Pour un dirigeant qui a passé près de deux décennies au sommet de General Electric, on peut se dire que Jack Welch a clairement mis en pratique sa philosophie de vie.Une phrase qui ressemble davantage à une philosophie de vie.

« Mais arrêtez avec les chiffres. Ils ne veulent rien dire. Vous pouvez fixer n’importe quel objectif. Seul compte le produit de votre travail »

Pragmatique avant tout, Jack Welch souhaite avant tout que ses collaborateurs restent dans une ambition concrète. Autrement dit, rien ne sert de partir à la chasse d’un chiffre abstrait (+10, +20%). Il faut faire mieux à partir de ce qui existe déjà. C’est-à-dire son travail et son organisation.

« Lorsque la vitesse d’évolution du marché dépasse celle de l’organisation, la fin est proche »

Autre façon de dire qu’il est indispensable de regarder ce qui se passe à côté de vous. Si, tout d’un coup, vous remarquez que vos concurrents accélèrent la cadence : il est temps de paniquer et de mettre en place d’action le plus rapidement possible.

« L’avantage compétitif ultime réside dans la capacité d’une organisation à apprendre et à transformer rapidement ce qu’elle a appris en action »

Une citation qui rejoint celle de Bill Gates. Mais pour cela, il faut savoir se remettre en question, à repenser l’organisation. Bref, à ne pas se contenter de ce qui est déjà en place. Et ça, c’est tout sauf simple. Mais, en la matière, Jack Welch reste un maître absolu.

« Mon secret ? Nous savons embaucher des gens merveilleux et nous débarrasser des gens sans enthousiasme »

Bon, ce qu’il ne dit pas, c’est que la pression sur les épaules de ses collaborateurs était monstrueuse. Eh oui, il fallait y mettre du sien pour ne pas faire partie des 10% des managers renvoyés chaque année.
Il n’empêche, Jack Welch a montré que sa méthode fonctionnait. Ce ne sont pas les actionnaires qui peuvent s’en plaindre.

 Tancrède Blondé

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