La crise accentue l'infidélité des salariés

La crise accentue l'infidélité des salariés

Publié le 26 septembre 2011

Dans la dernière étude « What’s working » mené par le cabinet de conseil Mercer, l’attachement des salariés à leurs entreprises recule en France et dans les autres pays développés. Un autre effet de la crise.

Chacun pour soi. La crise économique mondiale modifie le comportement des employeurs mais aussi celui des employés. Selon la dernière étude de Mercer, « What’s working », menée auprès de 30.000 salariés d’entreprises situés dans 16 pays, les salariés sont moins attachés à leurs entreprises. Un constat partagé en France où près de 30% des salariés français disent réfléchir à l’opportunité de changer d’emploi. Un sentiment qui a augmenté de 57% par rapport en 2007, en situation d’avant crise.

Un sentiment qu’Eric Sarrazin, responsable Talent Management chez Mercer lie à l’acceptation tacite des salariés de « la fin de l’emploi à vie ». Le contrat devient le seul lien objectif du salarié avec l’entreprise. L’analyste résume ainsi la position du salarié à: « quand je trouve mon intérêt dans le job, je reste, sinon je en reste pas ». D’autant plus que, toujours selon l’étude, le nombre de salariés satisfait des avantages sociaux (retraites, mutuelles santés, etc…) offerts par l’entreprise chutent de 30% en 5 ans.

Néanmoins, les salariés ont toujours la volonté se battre pour la réussite de l’entreprise par rapport à 2007. 56% d’entre eux continuent même à « recommander vivement les produits ou services de l’entreprise à leurs amis ou à leurs proches » selon l’étude. Pour le reste des salariés tentés par un nouveau challenge professionnel, le marché du travail reste trop incertain. « Mais quand le paysage sera plus favorable, certains d’entre eux vont bouger » prévient Eric Sarrazin. Un mouvement de fond que les dirigeants de PME doivent anticiper.

T.B

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