Les 3 caractéristiques de l'anti-entrepreneur

Les 3 caractéristiques de l'anti-entrepreneur

Publié le 6 décembre 2012

Que ce soit en politique, dans la vie professionnelle ou associative, on s’imagine tous, à un moment ou un autre, diriger une équipe. Sauf que certains ne sont pas faits pour ça. 3 indices qui le prouvent.
entrepreneur charisme échec défauts conseils pme tpeXavier Niel, Steve Jobs, Marissa Mayer… De grands noms pour de grandes ambitions. Oui, mais voilà, sans savoir pourquoi, certains affichent un certain scepticisme quant à votre capacité à embrasser une carrière d’entrepreneur. Non pas que votre idée de business ressemble à l’armée française de 1940. Au contraire, l’emballement pour le projet est réel. Non, le problème c’est vous ou plutôt votre personnalité.
Alors évidemment, personne ne vous demande de renoncer à vos ambitions entrepreneuriales. Cependant, il n’est pas interdit de se poser la question : suis-je fait pour être entrepreneur ?
Voici cinq indices pour vous prouver que ce n’est pas le cas.

Vous mettez votre amitié avant le bien de l’entreprise

Rien ne vaut l’amitié, non ? Et bien si, l’intérêt et la survie de l’entreprise. Or, rien à faire, vous ne pouvez remettre en place un ami, concubin, concubine, membre de votre famille. « Je ne voulais pas faire d’histoire. Je me disais qu’avec le temps on pourrait toujours dépasser les problèmes », explique Jérôme, entrepreneur qui a, depuis, rompu avec son ancienne petite amie / associée.
Un dilemme qui se pose également à tous les dirigeants de PME familiales. D’autant que la promotion et le recrutement de membres de la famille contribuent à l’harmonie familiale. Enfin, au début seulement. Car, la vie d’entrepreneur est faite de telle manière qu’il est obligatoire de se remettre en question. Autrement dit, revoir l’utilité de chacun. Concrètement, si vous n’en êtes pas capable, abandonnez la voie de l’entrepreneuriat.

Vous vous croyez irremplaçable

Exceptions faites aux entreprises qui gèrent les intérêts d’une personnalité, une société ne repose pas uniquement sur son dirigeant. Si ce n’est pas le cas, que l’entrepreneur se remette très vite en question. Soit sa société est mal organisée, soit il est atteint d’égocentrisme aigu. Une maladie très grave chez les entrepreneurs.
Bien évidemment, les structures propres aux PME obligent les entrepreneurs à nuancer cette maladie. Cependant, sachez que les symptômes peuvent surgir très rapidement. En particulier, chez les hommes.
Vous vous croyez néanmoins indispensable ? Souvenez-vous alors de cette phrase de Clémenceau : « les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés ».
Ça marche pour tout le monde.

Vous ne faites que ce qu’il vous plaît

Tout le monde préfère certaines activités à d’autres. C’est pareil pour les entrepreneurs. Vous entendrez rarement un dirigeant affirmer : « j’ai hâte de remplir mes feuilles d’impôts ».
Or, il faut bien s’y mettre. Et puis, un entrepreneur doit avoir une vision d’ensemble de son entreprise. Ne s’intéresser qu’à soi et à ses tâches c’est, à tous les coups, laisser dériver le but commun de l’entreprise.
Si vous n’en êtes pas capable, évitez la voie entrepreneuriale, ou dépêchez quelqu’un pour le faire à votre place. Mais, au final, c’est lui qui dirigera la société. Eh oui, c’est inévitable !

@TancredeBlonde

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